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EPISODE 892 : Grève des agriculteurs

Il y a 14 jours

EPISODE 892 : Grève des agriculteurs

2 commentaires
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Miriel
Il y a 12 jours
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Un texte que j'avais lu il y a de cela quelques années, qui m'avait beaucoup marquée, et que j'ai eu le goût de poster ici, d'autant plus qu'il contient des éléments qui sont en lien avec la présente vidéo de Dieudo, mais aussi avec la vidéo précédente :



PARADOXE DU PROGRÈS ILLIMITÉ DES SCIENCES

« A tous les philosophes, aux gens instruits quels qu’ils soient, aux savants spécialisés comme aux simples observateurs, nous nous permettons de poser cette question :

« Avez-vous réfléchi aux conséquences fatales qui résulteront d’un progrès illimité ? »

« Déjà, à cause de la multiplicité des acquisitions scientifiques, l’homme ne parvient à vivre qu’à force d’énergie et d’endurance, dans une ambiance d’activité trépidante, enfiévrée et malsaine. Il a créé la machine qui a centuplé ses moyens et sa puissance d’action, mais il en est devenu l’esclave et la victime : esclave dans la paix, victime dans la guerre. La distance n’est plus un obstacle pour lui ; il se transporte avec rapidité d’un point du globe à l’autre par les voies aérienne, maritime et terrestre. Nous ne voyons pas cependant que ces facilités de déplacement l’aient rendu meilleur ni plus heureux ; car si l’adage veut que les voyages forment la jeunesse, ils ne semblent guère contribuer à raffermir les liens de concorde et de fraternité qui devraient unir les peuples. Jamais les frontières n’ont été mieux gardées qu’aujourd’hui. L’homme possède la faculté merveilleuse d’exprimer sa pensée et de faire entendre sa voix jusqu’aux contrées les plus lointaines, et pourtant ces moyens mêmes lui imposent de nouveaux besoins. Il peut émettre et enregistrer les vibrations lumineuses et sonores, sans y gagner autre chose qu’une vaine satisfaction de curiosité, si ce n’est un assujettissement assez peu favorable à son élévation intellectuelle. Les corps opaques sont devenus perméables à ses regards, et s’il lui est possible de sonder la matière grave, en revanche que sait-il de lui-même, c’est-à-dire de son origine, de son essence et de sa destinée ?

Aux désirs satisfaits succèdent d’autres désirs inassouvis. Nous y insistons, l’homme veut aller vite, toujours plus vite, et cette agitation rend insuffisantes les possibilités dont il dispose. Emporté par ses passions, ses convoitises et ses phobies, l’horizon de ses espoirs recule indéfiniment. C’est la course éperdue vers l’abîme, l’usure constante, l’activité impatiente, forcenée, appliquée sans trêve ni repos. « Dans notre siècle, a dit fort justement Jules Simon, il faut marcher ou courir : celui qui s’arrête est perdu. » A cette cadence, à ce régime, la santé physique périclite. Malgré la diffusion et l’observation des règles d’hygiène, des mesures de prophylaxie, en dépit des innombrables procédés thérapeutiques et de l’amoncellement des drogues chimiques, la maladie poursuit ses ravages avec une inlassable persévérance. A telle enseigne que la lutte organisée contre les fléaux connus ne semble avoir d’autre résultat que d’en faire naître de nouveaux, plus graves et plus réfractaires.

La nature elle-même donne des signes non équivoques de lassitude : elle devient paresseuse. C’est à force d’engrais chimiques que le cultivateur obtient maintenant des récoltes de valeur moyenne. Interrogez un paysan, il vous dira que « la terre se meurt », que les saisons sont troublées et le climat modifié. Tout ce qui végète manque de sève et de résistance. Les plantes dépérissent, — c’est un fait officiellement constaté, — et se montrent incapables de réagir contre l’envahissement des insectes parasites ou l’attaque des maladies à mycélium.

Enfin, nous n’apprendrons rien en disant que la plupart des découvertes, orientées d’abord vers l’accroissement du bien-être humain, sont rapidement détournées de leur but et spécialement appliquées à la destruction. Les instruments de paix se changent en engins de guerre, et l’on connaît assez le rôle prépondérant que la science joue dans les conflagrations modernes. Tel est, hélas ! l’objectif final, l’aboutissement de l’investigation scientifique ; et telle est aussi la raison pour laquelle l’homme, qui la poursuit dans cette intention criminelle, appelle sur lui la justice divine et se voit nécessairement condamné par elle. »


Fulcanelli, "Les Demeures Philosophales", éditions Jean-Jacques Pauvert, 1930
Aristote46
Il y a 12 jours
-Samedi 23 novembre de l 'an de grâce MMXXIV à 22h44
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur est l'ainé de 4 enfants et le fils d'un négociant en grains et céréales diverses.
Il pratique l'équitation depuis son enfance et il va à l'école au lycée Saint-Gabriel de Saint-Laurent-sur-Sèvres en Vendée et l'établissement scolaire représente l'une des trois branches de la spiritualité montfortaine et mariale, et oui...,
son service militaire à Saumur lui permet d'appliquer toutes les joies de l'art équestre.
Il est titulaire d'une maîtrise en sciences économiques et il est diplômé ,bien sûr, de Sciences Po (IEP).
Il a pour épouse une femme médecin avec laquelle il devient père de 3 enfants.

Mais quand même, quelle galéjade!!!..il est le fils d'un négociant en graines et il trouve le moyen ou plutôt il est dans le conflit cornélien de menacer les paysans agriculteurs et les éleveurs !
Il est facile et aisé d'imaginer le chaos lancinant qui navigue dans sa tête car il est sérieusement timoré par sa conscience ,qui d'un côté a vécu et vu la noblesse multi-séculaire de la noblesse de l'agriculture et de l'élevage qui l'oppose avec sa fonction de ministre de l'Intérieur qui lui dicte de les tabasser à volonté en cas de grève légitime et de manifestation hostile prolongée ----🤔😳😠

Miriel nous propose un passage fameux de Fulcanelli «Les Demeures philosophales » de 1930. Alors fulcanelli cher à Miriel passionnée d'ésotérisme est un personnage très mystérieux.
Fulcanelli est un pseudonyme derrière lequel se cache une personne ou un collectif dont on ignore l'identité réelle mais le texte de Fulcanelli que nous présente Miriel et d'une totale lucidité sur les bienfaits du progrès scientifique et surtout technique qui a malheureusement pour corollaire et contraire de bien nombreux inconvénients et mésuages non-pacifiques.

Pour ma part, je préconise vivement la lecture et les vidéos de l'immense LANZA DEL VASTO qui ,avec l'immense DANIEL COHN-BENDIT ,est l'un des instigateurs majeurs de la vraie révolution française Pacifique et irénique de mai 1968.
Parmi sa cinquantaine d'ouvrages :
- « Judas » 1938
- «Dialogue de l'amitié »1942
- « le pèlerinage aux sources »1943 chez Denoël,Gallimard 1989
- «le rocher »1993
- «la montée des âmes vivantes » Denoël 1968.
En philosophie :
-« principes et préceptes du retour à l'évidence » chez Denoël 1945
- «technique de la non-violence »Denoël 1971,Gallimard 1988
-«pour éviter la fin du monde »le rocher 1991.

Je soutiens avec ferveur la FNSEA et surtout la CR (Coordination Rurale) et j'ai une pensée très émue pour son ancien chef emblématique : SERGE BOUSQUET CASSAGNE...!
amen ,
amen ,
amen,
qui signifie «ainsi soit-il » et surtout «qu'il en soit ainsi !!!»
Vive la grève ! Et il est interdit d'interdire, merde alors !