Marlène Schiappa à la Une du magazine Playboy, le gouvernement en roue libre
La secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire pose pour le magazine masculin « Playboy », il s’agit d’une communication politique maladroite en ce temps de crise liée à la réforme des retraites.
Dans le numéro de Playboy qui paraîtra le 6 avril, il est dévoilé les premières images de la ministre, vêtue d'une longue robe blanche, sur fond de drapeau tricolore. Ce numéro serait dédié au droit de la femme.
Les réactions ont été vives et instantanées après l’affiche du magazine de charme. Plusieurs responsables de gauche ont réagi sur la communication du gouvernement en pleine crise sociale.
Il est entendu qu'Élisabeth Borne ait appelé Marlène Schiappa après son interview dans le Playboy. Ce n’est « pas du tout approprié, à plus forte raison dans la période actuelle », lui aurait-elle insufflé à l’oreille.
L’intervention de Marine Le Pen est claire : « Ça n’est pas leur rôle, mais à partir du moment où un président de la République donne une grande interview en pleine crise politique et sociale dans ‘‘Pif Gadget’’, je pense que les ministres se sentent un peu libres de faire un peu n’importe quoi. »
Le Président de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon a Tweeté : « Dans un pays où le Président s’exprime dans ‘‘Pif’’ et sa ministre Schiappa dans ‘‘Playboy’’, le problème, ce serait l’opposition. La France déraille ».
Par la suite, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, déclare : « Il ne suffit pas de s’abonner à ‘‘Pif’’ pour connaître les intentions du gouvernement, il faut aussi s’abonner à ‘‘Playboy’’… ».
Selon la députée écologiste Sandrine Rousseau : « Quel est le respect du peuple français, des personnes qui vont devoir travailler deux ans de plus, qui manifestent, qui perdent des journées de salaire, qui n’arrivent pas à manger à cause de l’inflation ? Le corps des femmes doit pouvoir être exposé partout, je n'ai pas de problème avec ça, mais là, il y a un sujet social ».
Par ailleurs, le ministre du travail Olivier Dussopt a accordé un entretien au journal « Têtu » dans lequel il révèle son homosexualité, au lieu de se concentrer sur la crise liée à la reforme des retraites.
Donc on a d’un côté Emmanuel Macron dans le « Pif », Olivier Dussopt dans « Têtu » et Marlène Schiappa dans le « Playboy » de quoi faire savoir que les revendications sociales des Français liées à la réforme des retraites ne font pas partie de leurs priorités.
Malgré les reproches et les appels à la mesure, Marlène Schiappa traite ceux qui se sont prononcés contre elle, d’hypocrites. Et elle a tweeté : « Défendre le droit des femmes à disposer de leurs corps, c’est partout et tout le temps ».
Au droit de la cruche influencée politiquement par le pouvoir en place, c'est-à-dire se proclamant indépendante-PUISQUE-célibataire - et donc amenée à n'acquérir que la place de membre d'un cheptel non-respectable moralement par l'ENSEMBLE de la société, qui ne l'assimilera plus qu'au statut de proto-actrice porno consentante n'envisageant pas de destin au-delà de son individualité.
Ça pousse, et ça pousse FORT pour provoquer un réveil chez nous... Qui ne pourra être reconnu qu'en étant celui de notre masse. Combien de carpettes du pouvoir en place devront encore venir ternir la réputation du Peuple Français, avilir son image de marque, déshonorer nos aïeux par notre simple tolérance de leur pointage récurrent à leur poste...