Kamala Harris mise en accusation Après l'acquittement de Donald Trump?

 

Le coup de sifflet final des élections présidentielles américaines est loin de nous donner un champ politique paisible. De la valse de contestations des résultats par le désormais Ex Président des Etats-Unis, en passant par le capitole envahi puis vandalisé pendant la certification de ces élections de la part de ses partisans, des actes qui n’ont pas laissés indifférents l’équipe à BIDEN. La riposte ne s’est pas faite attendre une fois l’investiture achevée.  Un procès en destitution contre l’ancien président pour « Incitation à l’insurrection » est enclenché ayant en toile de fond, des images inédites de l’attaque contre le capitole.  Malheureusement pour elle, l’issue du procès est un échec.   Comme dans un jeu de Ping-Pong, les républicains reviennent à la charge avec Lindsey Graham, sénateur républicain de Caroline du Sud qui menace de mettre en accusation Kamala Harris du fait de son implication dans les mouvements d’invasion du bâtiment qui sert de siège au congres américain.

Selon ce dernier, l’actuelle Vice-Présidente des Etats-Unis aurait des liens très étroits avec le Minnesota Freedom Fund (MFF), une organisation créée en 2016 qui a récolté des fonds pour venir en aide aux manifestants arrêtés lors des protestations suite à la mort de George Floyd en mai 2020. Parmi ceux de l’escalade du capitole, figurent bien des noms ayant initialement retrouvé la liberté grâce à Kamala Harris.

La sortie du Sénateur républicain de Caroline du sud est une alerte contre l’administration américaine actuelle qui encouragerait les violences futures à travers le pays. Le seul moyen de mettre fin à cela serait le contrôle de la chambre des représentants entre les mains des conservateurs

 

Dislocation des Républicains à la fin du mandat de Donald Trump?

Les quatre années de Donald Trump comme Président des Etats-Unis seront emmaillées de beaucoup de démissions. De ses amis de longues dates en passant par ses plus proches collaborateurs, allant jusqu’aux affinités lointaines, une administration américaine n’aura pas connu autant de défections en si peu de temps. Ces évènements n’auguraient pas une fin de mandat paisible au sein du parti, au contraire, la secousse va être plus violente. Des clans vont se constituer. La conséquence de ce climat devenu délétère sera la constitution d’un bloc de sept sénateurs républicains pour la culpabilité de Trump dans le cadre du procès en destitution du Président des Etats-Unis. Les jours qui arrivent certainement nous en diront un peu plus sur les rebondissements.