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Épisode 3 : La destinée manifeste
Il y a 1 an
Les États-Unis ont-ils réussi à civiliser le monde et à le modeler à leur image? Dans le cadre de cette entreprise, ils ont commis des massacres de millions de personnes au nom de la destinée manifeste. Dans cet épisode, nous allons examiner certains éléments de l'histoire de ce pays impérialiste et de leur mission divine. Il reste encore beaucoup à dire sur le sujet..
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Chez eux c'est le bordel, sauf pour une ultra-minorité identifiée - même chose partout ailleurs. Donc pour l'instant oui... Jusqu'à une intervention individuelle, désespérée - à une date ultérieure, peut-être...
Qu'on ne vienne pas me dire que la désirerais, que je l'inciterais ou que je la proclamerais, siouplé : je ne fais que relater ce qui pourrait présenter une obstruction à l'achèvement ultime de l'impérialisme anti-national actuel. 😕
ms très intéressant
"AU-DELÀ DE MARTIN LUTHER KING ET DE MALCOM X: CHARLES MANSON, LE VÉRITABLE LIBÉRATEUR DU PEUPLE NOIR AMÉRICAIN" ( comme je n'ai pas la célérité de Neo dans le film "la Matrice" pour éviter les balles de mitraillettes, il vaut mieux que je dise tout de suite que le titre est ironique... )
Charles Manson, alias Jésus, alias Satan, alias Hitler Manson est un homme dont le passé pèse lourd. Né le 12 novembre 1934 d’un père inconnu et d’une prostituée âgée de seize ans, qui épousa plus tard un certain William Manson, lequel donna son nom au gamin, Charles Manson passa plus de la moitié de sa vie sous les verrous, soit dix-sept années, avant de réunir son groupe de tueurs fanatiques. Sa mère avait fait trois années de prison lorsqu’il avait cinq ans, et lui-même commit ses premiers cambriolages à l’âge de treize ans. Ce ne fut ensuite qu’une succession de maisons de redressement et de prisons, dont il ne sortait que pour y revenir aussitôt, après quelques vols de voitures ou autres agressions à main armée.
S’il croyait être tout à la fois la réincarnation de Jésus, de Satan et de Hitler, c’est parce que, au fond de ses nombreuses cellules, Manson avait eu tout le temps de se créer, à partir de lectures plus ou moins bien assimilées, une sorte d’Evangile des temps modernes, au contenu aussi délirant qu’effrayant. En cela, il ressemblait effectivement à Hitler, qui écrivit Mein Kampf en prison avant d’en appliquer les principes dans la réalité. Tout comme son modèle, Manson était végétarien, et possédait un magnétisme très particulier qui lui conférait un ascendant et un pouvoir de domination énorme sur autrui. Charles Manson n’était pas un simple assassin, ni même un serial killer. Il n’était pas non plus un pur psychopathe ou un illuminé. Il était beaucoup plus que cela : un authentique ange rebelle qui avait choisi de servir le plan divin en précipitant le processus de destruction de l’Apocalypse. Charles Manson était un ange : mais un ange exterminateur.
Depuis toujours il se croyait investi, d’en Haut (ou d’en Bas, ce qui pour lui revenait au même), de la terrible mission qu’il devait bientôt mener à bien. Son nom même lui semblait un signe : Charles Willis Manson, qu’il prononçait ainsi : « Charles Will is Man’s Son ». C’est-à-dire : « La volonté de Charles est celle du Fils de l’Homme » — à savoir le Christ.
L’une des disciples de Manson, Ruth Ann Moorehouse, déclara à l’audience : « Avant d’être rejetés dans le désert, nous étions douze apôtres et Charly. » Charles Manson a cru être un nouveau Messie, une sorte de Christ vengeur et apocalyptique semblable à celui qui, dans l'Apocalypse de Jean de Patmos, lance : « Ceux que j’aime, je les semonce et les corrige. » (Ap. 3,19)
Le plan de Manson était le suivant : instaurer dans le désert de la Vallée de la Mort une communauté d’« élus », « marqués au front » d’un signe de reconnaissance leur permettant d’échapper à l’holocauste global de l’humanité. Ces élus seraient les témoins de l’œuvre de mort et de purification des Cavaliers de l’Apocalypse lors la destruction finale: le Helter-Skelter.
Dans la vision initiale de Manson, le Helter-Skelter devait commencer par la révolte des Noirs américains contre les Blancs. L’un des membres de « la Famille », un certain Brooks Poston, reçut les « révélations » de son maître Manson et les rapporta par la suite : « Les Noirs pénétreraient dans les maisons des Blancs, pourfendraient le peuple blanc, le détruiraient, jusqu’à ce que la révolution descende dans la rue, jusqu’à ce qu’ils gagnent et prennent le pouvoir. Il disait toujours que le début serait très simple. Un couple de Noirs viendrait dans le secteur de Bel Air ou de Beverley Hills, dans les quartiers des cochons riches, éliminer quelques personnes en lacérant les corps, en les éclaboussant de sang et en écrivant des choses sur les murs avec ce sang... Une série de crimes absolument affreux qui rendraient les Blancs fous. »
Voyant que les Noirs tardaient à concrétiser sa prophétie, Charles Manson décida de leur montrer l’exemple, en lançant les membres de sa « Famille » à l’assaut des « Pigs », des « cochons de riches blancs ».
Cette incitation à la haine raciale et au meurtre fut récupérée, dans les premiers temps du procès Manson, par une certaine avant-garde gauchiste proche du Black Power. Le meurtrier fut élu « homme de l’année » par le Tuesday Child, journal incarnant « la voix des hippies », qui publia en couverture une effigie de Manson sur une croix. Les boutiques psychédéliques de Los Angeles et San Francisco vendirent des posters de Manson, des polos et même des boutons de manchette sur lesquels était gravée l’inscription suivante : « Libérez Manson ». Jerry Rubin, l’auteur de Do it, prit la défense de Charles Manson dans un journal underground : « Ses mots, son courage, nous ont inspirés. »
Charles Manson, libérateur du peuple noir opprimé par les Blancs ? Le problème, c’est que Manson croit en une « race de Seigneurs », blanche évidemment, dont il prétend être le maître. A ses yeux, les Noirs ne sont que de simples exécutants dans l’œuvre de mort en cours. Le disciple Poston poursuit : « Selon Manson, le problème des Noirs c’est qu’ils sont incapables de gouverner le monde sans que les Blancs leur montrent comment s’y prendre. Les Noirs viendraient trouver Charly pour lui dire : “J’ai fait mon boulot. Je les ai tous tués et tu sais, maintenant, j’en ai marre de tuer. C’est fini.” Alors Charly grifferait la tête frisée du Noir, le frapperait au front et lui dirait d’aller ramasser le coton et de se conduire comme un bon nègre, et nous vivrions heureux à tout jamais. (...) La Famille, parvenue au chiffre de cent quarante-quatre mille, comme dans la Bible, une pure race blanche de Seigneurs, sortira du Puits de l’Abîme... Alors ce sera notre monde. Il n’y aura personne d’autre à l’exception de nous et des serviteurs noirs. »
« Je ferai flamber des brasiers dans vos cités ! »
Manson assista à son procès avec une croix gammée gravée sur le front — le signe des Elus ou celui de Caïn ? Il fut aussitôt imité par les membres de « la Famille » comparaissant avec lui. Le jour de sa condamnation, il jeta un ultime anathème en public : « Monsieur et Madame Amérique, vous avez tort. Je ne suis pas le roi des Juifs. Je ne suis pas un chef hippy. Je suis ce que vous avez fait de moi. Le chien enragé, le tueur infernal, l’assassin diabolique n’est que le reflet de votre société... Quelle que soit l’issue de ce cirque, de ce que vous appelez un procès loyal, une justice chrétienne, rappelez-vous ceci : je ferai flamber des brasiers dans vos cités ! »
Le procureur Bugliosi, chargé de l’accusation, avait clairement souligné la dimension diabolique de Charles Manson :
« Charles Manson, mesdames et messieurs, affirme qu’il a le pouvoir de donner la vie. La nuit des meurtres Tate et La Bianca, il a pensé qu’il avait le droit de la supprimer. Jamais, il n’a eu ce droit, mais en cette nuit d’été, cette nuit du 8 août 1969, Charles Manson, le gourou méphistophélique qui viola et avilit les esprits de ses disciples, dépêcha loin des flammes de l’enfer de Spahn Ranch trois robots assoiffés de sang. (...) Ce fut le cauchemar le plus horrible, le meurtre le plus sauvage de toutes les annales du crime. Tandis que, dans la nuit, les victimes sans défense suppliaient et hurlaient, le sang jaillissait. (...) Watson, Atkins et Krenwinkel se seraient baignés avec bonheur dans cette rivière de sang, les stigmates de l’orgasme sur le visage. Et Susan Atkins, le vampire, but le sang de Sharon Tate... » ( Sharon Tate, qui avait été l'épouse de... Roman Polanski, ce qui rime avec "le monde est petit" )
Le 18 janvier 1971, Charles Manson fut reconnu coupable des sept crimes perpétrés par lui et les membres de « la Famille ». Mais on estima que le nombre total de ses meurtres devait s’élever à trente-cinq, peut-être plus. Le 9 février, un formidable tremblement de terre secoua toute la Californie du Sud, et fit soixante-cinq morts. Les filles de « la Famille », qui faisaient le siège du palais de justice, déclarèrent aux journalistes que c’était Charly qui avait provoqué la catastrophe. Le 4 mars, Manson se rasa complètement la barbe et les cheveux, en proclamant: «Je suis le diable et le diable a toujours été chauve. » Le 23 mars, il ajouta : « Si je suis condamné à mort, le sang coulera à flots. » Le 29 mars 1971, il fut condamné à mort. La sentence fut commuée en détention à perpétuité le 18 février 1972, au moment où la peine de mort fut abolie en Californie.... ( tiens donc, comme s'il était protégé par certaines "forces", tout comme Hitler qui avait échappé "miraculeusement" à des dizaines de tentatives d'assassinat... )
Charles Manson, l’ange exterminateur, se réclamant à la fois du Christ et de Satan, n’invoquait pas en vain l’exemple d’Adolf Hitler. Comme son sinistre modèle, dont il aimait à dire que « c’était un type éclairé, qui avait élevé le karma des Juifs », il n’avait pas hésité à massacrer et ordonner la tuerie des innocents. Mais l’analogie ne s’arrête pas là. Encore une fois, Manson, pas plus qu’Hitler, n’était un tueur ordinaire. L’un comme l’autre étaient avant tout des « mystiques » qui se battaient au nom des divinités noires en lesquelles ils croyaient. Tous deux adoraient les mêmes entités infernales, censées habiter au centre de la terre, et dont ils cherchaient, par leurs holocaustes et leurs rituels sanglants, à provoquer la venue : les « Supérieurs inconnus ». Ainsi, le « Puits de l’Abîme » auquel fait allusion le disciple de Charles Manson, et qui est cité dans l'Apocalypse de Jean, chapitre 9, renvoie également à une très ancienne légende indienne, selon laquelle une grotte située dans la Vallée de la Mort donnerait accès, après avoir franchi le « Puits de l’Abîme », à une sorte de paradis souterrain réservé à quelques élus. Brooks Poston a expliqué :
« Charly déclarait que si certaines tribus ont survécu, c’est parce qu’elles ont échappé à la destruction de la race en partant sous terre, au sens propre, et qu’elles vivent dans une ville dorée, traversée par une rivière de lait et de miel, où il y a aussi un arbre qui porte douze variétés de fruits, un différent chaque mois. On n’a pas besoin d’apporter de bougies ou des lampes de poche, tout sera éclairé car les murs étincelleront, et il ne fera pas froid, et il ne fera pas trop chaud. Là-bas, il y aura des sources chaudes, de l’eau fraîche, et des gens l’y attendent, les véritables maîtres de ce monde. »
Ces « véritables maîtres du monde » enfouis sous terre sont bien évidemment ces « Supérieurs inconnus » que nous avons déjà rencontrés plusieurs fois, êtres terrifiants et tout-puissants, souvent évoqués dans les rites païens ou "contre-initiatiques".
[...] Mais le rapprochement entre l'Apocalypse, chapitre 9, et les Beatles allait plus loin. Charles Manson était en effet persuadé que les « quatre anges » décrits par Jean étaient les quatre Beatles, qu’il considérait comme « des chefs, des porte-parole, des prophètes », et avec qui il se trouvait en harmonie spirituelle. John Lennon n’avait-il pas déclaré un jour : « Les Beatles sont aussi connus que Jésus-Christ » ? Avant sa dernière sortie de prison, en 1967, Charles Manson, qui lui-même composait des chansons, avait prophétisé : « Un jour, je serai aussi célèbre que les Beatles. » Il ne se trompait pas, même s’il songeait alors plutôt à une notoriété artistique...
[..] Aux dires de Gregg Jakobson, Manson croyait que « les Beatles lui transmettaient des messages, qu’ils lui parlaient à travers leurs chansons et lui faisaient savoir par-delà l’océan que c’était cela qui allait se produire. Il en était convaincu. Il estimait que leurs chansons étaient prophétiques, en particulier celles de l’album blanc.
Par exemple la chanson à message, "Blackbird " :
« Oiseau noir chantant à la fin de la nuit
Prends ces ailes brisées et apprends à voler.
Toute ta vie durant
Tu n ’as fait qu ’attendre cet instant pour t’élever. (...)
Tu n ’as fait qu ’attendre cet instant pour être libre. »
L’oiseau noir, c’est bien entendu l’Homme Noir qui, après avoir eu les « ailes brisées » à cause de l’oppression des Blancs, va enfin prendre sa revanche et reconquérir sa liberté. Une autre chanson, Piggies (porcs), signée George Harrison, stigmatise les membres de la société établie et bourgeoise à qui Charles Manson a déclaré la guerre :
« Avez-vous vu ces gros porcs
Dans leurs chemises blanches amidonnées
Remuant la boue
Ils ont toujours des chemises propres pour jouer dedans.
Dans leurs porcheries, avec tout ce qu’ils ont sur le dos
Ils se moquent bien de ce qui se passe autour d ’eux
Dans leurs yeux il y a quelque chose qui manque
Tout ce dont ils ont besoin c’est d’une bonne râclée. »
On sait de quelle sanglante façon Manson et sa «Famille» s’appliquèrent à donner la raclée aux porcs baignant dans leurs bauges. En guise de signature, le « 5e Beatle » fit même tracer sur les murs des appartements dévastés les mots Pigs et Piggies avec le sang des victimes. La chanson se termine ainsi :
« Partout on trouve des tas de porcs
Vivant leurs vies de porcs
Vous pouvez les voir sortir pour dîner
Accompagnés de leurs truies
Ils empoignent leurs fourchettes et
Leurs couteaux pour manger leur
Bacon. »
Le couple La Bianca, assassiné après Sharon Tate, a été traité par Manson comme le lui suggérait la chanson d’Harrison : Rose-mary La Bianca, la « truie », fut lardée de quarante et un coups de couteau. Son mari, Leno, le « gros porc », reçut douze coups de couteau et sept coups de fourchette ; on le retrouva avec un couteau dans la gorge et une fourchette dans l’estomac. Les meurtriers avaient utilisé son sang pour écrire sur les murs : Death to pigs ( Mort aux porcs )
Enfin, dans la chanson "Révolution 9", où une voix lancinante répète à satiété « Number 9... Number 9... Number 9... », Manson vit une claire allusion au chapitre 9 de l’Apocalypse. D ’ailleurs, ce morceau n’est pas une chanson, mais une très étrange composition acoustique où se mêlent des cris, des soupirs, des rires hystériques, des commentaires de la radio, des explosions de mortier, des pleurs d’enfants, des chants religieux, des Klaxons, des cloches, des retransmissions de matchs de football et des rafales de mitraillettes accompagnées de hurlements. Cette « Révolution numéro 9 » n’est-elle pas une illustration saisissante de l'Apocalypse de Jean ? D’ailleurs, ce morceau, placé à la fin du double album blanc, est immédiatement suivi d’une berceuse alanguie susurrée par la voix de crooner de Ringo Starr :
« Bonne nuit
Maintenant il est l’heure de dire bonne nuit
Bonne nuit, ferme bien tes yeux (...)
Pour tout le monde, partout
Bonne nuit.»
Le Jugement dernier a eu lieu. Tout le monde peut s’endormir dans la paix et le calme de la nuit. Vers la fin de Révolution 9 on entend une voix d’homme prononcer « Eldorado ». Eldorado. L’Age d’or. Pour Charles Manson, tous les moyens étaient bons pour hâter l’avènement de cette ère de bonheur. Y compris les plus sanglants. Comme il est dit à la fin du chapitre 9 de l'Apocalypse :
« Non, ils n’abandonnèrent ni leurs meurtres, ni leurs sorcelleries, ni leurs débauches, ni leurs rapines. » (Ap., 9, 21).
Dernier détail : au moment même où le jury prononçait la condamnation à mort de Charles Manson, le 29 mars 1971, les Beatles annonçaient la dissolution de leur groupe. Dans une interview, Paul McCartney expliqua que d’insurmontables conflits personnels étaient apparus entre les quatre Beatles au moment de l’enregistrement du fameux double album blanc...
( Edouard Brasey, "Enquête sur l'existence des anges rebelles", pages 289-304 )
Pure "scénario" pour un prochain épisode....!!??
Merci en tout cas....!! Chapo la n'art_ation....!! 😜
VIVE JÉSUS ROI DE FRANCE ! VIVE MARIE REINE DE FRAN CE !
Or, n'est-ce pas la déscription de la figure des Etats-Unis d'Amérique qu'est l'Oncle Sam et de l'impérialime américain ?
C'est clair que l'histoire des usa est bcp moins glorieuse que ce que les médias et autres personnes de la bien pensante veulent le dire. cette histoire permet qd même d'avoir une idée plus réaliste de que ceux sont les états unis .