Didier Lallement avoue l'échec et tente de défendre son patron Darmanin.

La finale de la Ligue des Champions tenue au stade de Saint- Denis en France, a entraîné plusieurs incidents majeurs, qui s’apparentent à du vandalisme. Responsables de la sécurité, le préfet Didier Lallement et la Fédération Française de Football sont auditionnés par le Sénat.


La commission des lois du Sénat a auditionné ce jeudi, Didier Lallement. Il a dit au sujet de la sécurité autour du stade : “à l’évidence, un échec, car des personnes ont été bousculées ou agressées” et “l’image du pays a été ébranlée”. Ainsi, il prend la responsabilité des erreurs liées à la communication des evenements liés aux incidents sans mettre en porte-à-faux le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Il est dit en outre “cest moi qui ai donné ce chiffre au ministre, a assuré Didier Lallement (…) je l’assume”, en parlant des “30.000 à 40.000 supporteurs sans billets” ou avec des faux billets cités par la ministre et contestés par la suite.

En Fait, dans un premier rapport au ministre, rendu le 29 mai, il ne parle que de 300 à 400 individus, qui se sont livrés à des vols et des dégradations” autour du stade, et qu’il ne pouvait pas les identifier

La FFF aussi additionnée sur les images vidéos du moment de la vague de délinquance, Erwan Le Prévost, le directeur des relations institutionnelles dit : “les images sont disponibles pendant sept jours”, après quoi, elles sont automatiquement détruites.

Selon lui, seule une réquisition pour les fournir aux différentes populations aurait pu les conserver. Il ajoute : “ pour avoir été au PC sécurité, toute la journée, les images sont extrêmement violentes”, “Nous n’étions pas préparés à un tel afflux de délinquants”.