Un suspect remis en liberté après avoir avoué le meurtre d'une cycliste. 
  
Le procureur de la République Remi Coutin déclare : « le suspect placé en détention provisoire a été remis en liberté il y a quelques jours ». La raison évoquée est l'absence de témoin.
Pas de témoin, pas de crime ! Cet élément à conduit à la libération du présumé meurtrier d'une cycliste non identifiée dont le corps n'a pas été retrouvé dans l'Eure. La victime disparu en mars, son meurtrier est remis en liberté le 20 décembre par le procureur d'Evreux.
Le procureur déclare que :  "La juge d'instruction a décidé, au vu du caractère infructueux de l'appel à témoins, d'accéder à la demande formée par l'avocate du détenu" et "le parquet a émis un avis favorable".
C’est ainsi que Remis Coutin annonce que : "L'homme libéré reste mis en examen. Il est placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire national et obligation de pointer très régulièrement dans une brigade de gendarmerie" il renchérit : "les investigations se poursuivent".
Dans la suite de ses déclarations : "Si des témoignages issus de l'appel à témoins ont été exploités par les gendarmes, malheureusement ça n'a débouché sur aucun élément concret permettant de retrouver le corps de la victime supposée ou d'identifier de manière certaine une personne qui aurait disparu".  "C'est un dossier qui présente des fragilités", a souligné M. Coutin.
Selon son ancienne compagne , il lui a avoué avoir chargé le corps et le vélo dans sa voiture, immatriculée en Pologne, avant de les cacher pour revenir ensuite les enterrer. La cycliste étant toujours en vie à son retour, elle dit : "il l'avait achevée en lui portant plusieurs coups de pelle". Seulement, l'homme se rétractait peu après avant de réitérer ses propos.
Selon le procureur lors de l’appel, le récit deux témoins, dont l'ex-compagne, explique qu’ils ont observé des traces de choc sur le véhicule avant que ce dernier ne soit découvert calciné le 12 avril, et déclaré volé par le charpentier le 10 mai. 
Interpellé le 21 juin, le suspect a donné lors de sa garde à vue "deux versions diamétralement opposées". D’abord celle d'"une blague à son ex-compagne afin qu'elle (...) revienne vivre avec lui", ensuite il dit avoir "bien percuté une cycliste" mais "celle-ci s'était remise et avait pu repartir". Enfin, il avait reconnu avoir lui-même incendié son véhicule.