La prise de position du président Turc Recep Tayyip Erdogan contre Israël, suite à leurs récentes frappes dans la bande de Gaza, offusque l’administration de Biden, qui taxe ses propos d’antisémitisme. Cette affirmation jugée sans fondement est rejetée par le directeur de la communication de la présidence turque, Fahrettin Altun.

Israël accusé de “terrorisme” envers les palestiniens, Erdogan s’en prend aux Etats-Unis.

La tension entre les Etats-Unis et la Turquie est palpable. Les dernières frappes israéliennes dans la bande de Gaza ont fait 219 morts. Cette situation a attisé la compassion de la communauté internationale. Erdogan ne tarde pas à faire une sortie médiatique dans laquelle il traite les dirigeants israéliens de “meurtriers”, il les accuse de tuer des enfants de cinq à six ans. “il n'y a que sucer leur sang qui les assouvit” déclare-t-il. Toutefois, il a demandé une sanction contre Israel et reproche aux Etats-Unis de les soutenir dans leurs basses manœuvres, les accusant d’avoir “les mains ensanglantées”

 

Des propos “antisémites” selon les Etats-Unis.

Les Etats-Unis se sont empressés de prendre la défense des Israéliens. Mardi, le département d’Etat américain a dénoncé les propos d’Erdogan, les présentant comme “antisémites” et il a appelé à éviter des “remarques incendiaires qui pourraient inciter à encore plus de violences” au proche orient.

Ned Price, porte-parole du département d’Etat a écrit : “ les Etats-Unis condamnent fermement les récents propos antisémites du président Erdogan à l'égard du peuple juifs”.

 

La Turquie qualifie la réaction des Etats-Unis de lâche et mensongère

“Le communiqué américain à propos des remarques de notre président Erdogan sur les violences israéliennes envers les civils palestiniens est absolument inacceptable”. Fahrettin Altun a qualifié d “odieuses” les accusations d’antisémitisme envers le président Turc Erdogan, “il s’agit d’un communiqué lâche pour détourner l’attention internationale des crimes d’Israël contre l’humanité”

Omer Celik porte-parole de l’AKP, le parti de la justice et du développement (islamo-conservateur) au pouvoir, déclare : “accuser notre président d’antisémitisme procède d’une approche illogique et fausse. C'est un mensonge proféré contre notre président”