Agnès Buzyn : ce qui lui est reproché dans la gestion de la crise du Covid-19

 

Une enquête en cours sur l’implication d’Agnès Buzyn dans la gestion contre Covid-19, conduit à sa convocation par la Cour de Justice de la République, ce vendredi à 09 h. En effet, le procureur général de la CJR annonçait déjà 14.500 plaintes liées au Covid-19.

 

 

Une mise en cause pour Agnès Buzyn

 

L’ex-ministre de la Santé a vécu les débuts du Covid-19 en tant que ministre de la santé, où elle n’aurait éventuellement pas su anticiper et gérer convenablement les premiers signes de la pandémie de Covid-19, alors que dans d’autres pays, des dispositions d’urgences ont été prises pour se prévenir du danger lié à la crise sanitaire.

 

En janvier 2020, elle s’était exprimée ainsi : " le risque d’importation depuis Wuhan est modéré (…). Et les risques de propagations du coronavirus dans la population sont très faibles”.

 

Agnès Buzyn, doit s’expliquer pour les faits d’abstention de combattre un sinistre” et “mise en danger de la vie d’autrui”.

 

“Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais.”

 

C’est après avoir perdu aux élections municipales de Paris, une élection contre laquelle elle démissionne de son poste de ministre, qu’elle se livre : “quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous”, lors d’une interview le 17 mars 2020.

 

Elle renchérît : “depuis le début, je ne pensais qu’à une seule chose, au coronavirus, on aurait du tout arrêter, c’était une mascarade”, à propos des municipales.

 

Une mise en examen ou sous le statut de témoin assisté

 

Selon la santé publique française, le Covid-19 a causé 115.000 morts dans le pays. Agnès Buzyn devra apporter la preuve que les faits qui lui sont reprochés ne sont ni graves, ni concordants de manière à avoir contribué à un si grand nombre de décès de patient atteint de Covid-19.

 

Agnès Buzyn, pourrait à l’issue de son audition, soit être mise en examen, soit ressortir sous le statut de témoin assisté.