Les tests de covid-19 sont vendus après leur utilisation à des entreprises privées.

 

L’organisme britannique de protection des données privées intente une action en justice contre un grand fournisseur de test, pour vente illicite d’écouvillons contenant l’ADN de ses clients à des entreprises privées.

 

Les lois britanniques sur la protection des données personnelles prévoient l’acquisition d’un consentement éclairé des clients afin de traiter de leurs données. Mais les clients n’ont pas été informés que celles-ci seraient utilisées à des fins autres que le dépistage du coronavirus.

 

Le commissaire adjoint de l’ICO Steve Wood affirme ; “ il n’y a pas de données personnelles plus sensibles que notre ADN. Les gens doivent être informés de ce dont il en advient de manière claire, ouverte et honnête, afin qu’ils puissent décider en toute connaissance de cause”.

 

Cependant, la “fiche d’information sur le programme de recherche” de Cignpost indique que l’entreprise conserve des données comprenant “des échantillons biologiques (…) et l’ADN obtenu à partir de ces échantillons”, ainsi que “des informations génétiques dérivées du traitement de votre échantillon d’ADN (…) à l’aide de diverses technologies telles que le génotypage et le séquençage du génome entier ou partiel”.

 

Par ailleurs, Cignpost indique également pouvoir partager les échantillons d’ADN des clients, et d’autres informations personnelles avec des collaborateurs travaillant pour l’entreprise ou non, y compris des universités et des entreprises privées. Un partage pour lequel l’entreprise peut recevoir une compensation sans que le client n’en soit informé.