Le général de l'US Air Force Mike Minihan, se prononce sur cette éventualité de guerre en 2025 : « Mon instinct me dit que je me battrai en 2025 ». Une déclaration ouverte à une menace contre la Chine au cas où elle tenterait de reprendre Taïwan.

Joe Biden a lui aussi dit qu'en cas d’invasion chinoise, son armée défendrait Taïwan.

Le général Mike Minihan est le Chef de l'Air Mobility Command (AMC), un commandement de l'Armée de l'air américaine qui regroupe 50.000 militaires et près de 500 avions. Il aurait instruit à ses hommes de se parer au combat à partir de ce mois de février. Ainsi, les aviateurs qualifiés doivent pouvoir tirer « sur une cible de sept mètres avec la pleine compréhension que la létalité compte le plus ». Il faut « Viser la tête » instruit-il.

Cependant, un responsable du ministère de la Défense américain trouve le General Minihan trop zélé : « Ces commentaires ne sont pas représentatifs du point de vue du ministère sur la Chine ». Quoique, un porte-parole de l’AMC atteste la véracité des propos du général qui aurait pour but de « préparer les Mobility Air Forces à un conflit futur ».

Les élections de mars 2023, avec Xi Jinping, officiellement président chinois, ré élu pour un troisième mandat de cinq ans et les élections présidentielles de Taïwan prévues en 2024, renforce cette tension, car elle sera décisive pour Taïwan qui veut se défaire de l’étreinte chinoise. La Chine à son tour revendique Taïwan. Tout ceci pourrait servir de prétexte à Xi Jinping pour lancer une offensive et reprendre Taïwan de force.

Par ailleurs, un cercle de réflexion américain, Center for Strategic and international Studies composé d’experts militaires entrepris une simulation de guerre. Ils ont établi quels sont les coûts dévastateurs que subiraient les forces américaines : 
« Premièrement, dans la plupart des cas, la Chine a peu de chances de réussir et d’atteindre ses objectifs opérationnels, ou d’occuper Taipei » la capitale de Taïwan..
« Deuxièmement, le coût de la guerre serait élevé pour tous ceux impliqués et certainement pour les Etats-Unis ». Ont-ils conclu au terme de l’étude à 24 scénarios différents.