L'Etat Suisse attaqué en justice pour absence de variétés culinaires pour les détenus végan

Un militant végan a saisi la Cour Européenne des droits de l'Homme parce qu’il ne dispose pas d'une variété de repas. D’où la question, « l'alimentation végan constitue-t-elle un droit ? ».


L’établissement pénitencier de Champs-Dollon à Genève a reçu un militant végan qui après quelques jours de sa détention provisoire, il a décidé de l'assigner en justice. La raison est le manque de choix dans ces repas, qui lui aurait causé des troubles de la santé, tels que le manque de fer, des hémorroïdes et une constipation, puisqu’il ne mangeait que du riz et du pain.

Cependant, l’administration pénitencier explique avoir fait des efforts pour lui fournir des repas les plus proches possibles de ses demandes. Elle explique aussi que des vitamines B12 lui sont également proposées, mais il refuse.

À sa suite, un autre végan, cette fois patient dans un hôpital psychiatrique s’est joint à la plainte contre la Suisse. Car l’hôpital ne lui aurait pas fourni de repas végan.

La Cour a demandé à la Suisse, membre du Conseil de l'Europe de répondre à ces accusations dans les 3 mois qui suivent.

Selon l'article 9 de la Convention Européenne des droits de l’Homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ». C’est sur ce texte que les plaignants situent l'infraction de l'Etat Suisse, car ils estiment qu’une interprétation du texte prouverait que les détenus sont en droit de demander des repas adaptés à leurs croyances religieuses. Seulement, celle-ci ne dispose pas spécifiquement, qu'un potentiel régime soit adapté à leurs convictions politiques et morales.