Un patient de 7 mois refusé aux Urgences après un déficit respiratoire 
Suite aux difficultés respiratoires, un bébé de sept mois se voit refuser l'accès au centre hospitalier vendéen côte de Lumière aux Sables-d'Olonne. Sa famille appelle le Samu et les pompiers qui restent sans réponse.
Le 11 juillet dernier, le Centre hospitalier n'a pas ouvert ses portes à une mère de famille vendéenne en détresse alors que son fils peinait à respirer.
Un récit de la mère dit que le bébé avait : “des difficultés à respirer". Mais le centre hospitalier et le Samu restaient injoignables. Une fois au centre au moment de franchir la porte elle est bloquée et de l’autre côté de l'interphone, une voix leur dit : “il est impossible de vous faire rentrer, nous n'avons pas assez de médecins désolé". Iman s’écrit “mon bébé ne peut plus respirer aidez moi", mais rien n'y fit, pas de réactions.
Après avoir essayé de joindre le Samu, et les pompiers, mais sans réponse, Iman et son compagnon se rendent au centre hospitalier départemental de Vendée, à La Roche-sur-Yon, à une trentaine de minutes en voiture. Durant le trajet, ils appellent l’établissement qui les connecte au Samu et à un médecin référent qui établit un premier diagnostic. “Il nous explique que notre bébé doit faire une laryngite". Arrivés à minutes et demie , “tout le service est arrivé dans la chambre, ça défilait, on n'a rien compris. Quand la pédiatre m'a dit qu’elle allait prévenir le service de réanimation, je me suis effondrée". Relate-t-elle.
Après cinq jours d'hospitalisation, elle dit : “on a pu rentrer samedi. Normalement, il ne devrait pas avoir de séquelles selon les médecins”. Reconnaissante au service pédiatrique d’avoir pris en charge son enfant à La Roche-sur-Yon, elle affirme :“ils ont été génialissimes”.
Le docteur François Brau, co-chef du service des urgences Samu Smur au centre hospitalier vendéen, Côte de Lumière s’est exprimé sur le cas d'Abel, c'était “bien une urgence" et il explique la nécessité d’un filtrage. Il déplore le fait que la mère du bébé n'ait pas appelé 15 min avant.
“La patiente s’est présentée spontanément aux urgences des Sables-d'Olonne. Ce n’est pas adapté compte tenu de la surcharge de travail. Ce n’est pas le rôle des urgences de réguler".
La mère ne manque pas de questionner sur le sens des priorités des Urgences. “Je comprend qu’il y ait du monde, mais il faut vraiment réévaluer les priorités. Un bébé qui n'arrive plus à respirer, on le fait passer avant".