"Uber files" : Emmanuel Macron accusé de trafic d'influence en faveur du géant VTC

Selon une investigation  à l'échelle internationale menée contre Uber, le président de la République française est un lobbyiste du groupe américain. Ce qui a fait réagir la classe politique en France.
Après des révélations choquantes sur les magouilles d’Emmanuel Macron pour faciliter l’implantation de la société Uber en France, des députés demandent à ce que soit établie une commission d'enquête.

Des milliers de documents internes ont fuité de chez Uber, parmi elles, des preuves accablantes contre Emmanuel Macron. Alors ministre de l'Économie à en France, il a brisé les protocoles et usé de son influence pour faire passer les intérêts de la multinationale américaine aux détriments des lois et du travailleur Français.

La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot parle d'un « pillage du pays" par Emmanuel Macron. Elle l'accuse d'avoir été : « Conseiller et ministre de François Hollande et lobbyiste pour la multinationale états-unienne visant à déréguler durablement le droit du travail".

Jordan Bardella président de RN déclare que : « Le parcours d’Emmanuel Macron a une cohérence, un fil rouge : servir des intérêts privés, souvent étrangers, avant les intérêts nationaux ».

En effet, en faisant appel à leurs vœux à la constitution d’une commission d’enquête à l'Assemblée nationale, plusieurs députés se sentent investis du devoir de transparence au sujet des liens qu’entretiennent Emmanuel Macron avec le géant du VTC.

Parmi les instigateurs de cette mesure, Pierre Dharréville, député communiste des Bouches-du-Rhône, Louis Boyard l’insoumis du Val-de-Marne et aussi l’ancien ministre socialiste Alain Vidalies, à la période où Macron aurait facilité la venue d’Uber. Il réclame une « réponse d’État ». Selon lui : « Il faudra apporter des réponses et des éclaircissements auxquels les Français ont le droit ».