Le phénomène de transidentité de genre chez les enfants et les adolescents face à la médecine

La tendance à la transidentité de genre croissante chez les plus jeunes nécessite un processus d’accompagnement médical minutieux, car elle pourrait être lourde de conséquences pour l’enfant une fois à l’âge adulte.


Les médecins ont établi un processus assez encadré, dont la phase d’identification à un genre différent du genre assigné à la naissance dure en moyenne 6 mois . Vu qu’il ne s’agit pas d’un problème génétique, l’emphase est mise avant tout sur l’aspect psychologique. Ainsi, les spécialistes médicales du domaine de la pédiatrie se réfèrent d'abord à la psychiatrie, afin de voir si le trouble de transidentité est réel, ensuite l’endocrinologie et la gynécologie, enfin la chirurgie.

A cause de la très forte augmentation de la sollicitation de la médecine pour le changement de genre, en Amérique du Nord, aux pays du nord de l’Europe et en France, cette anomalie chez l’enfant et l’adolescent a donné lieu à une étude au sein d’une dizaine de lycées de Pittsburgh. Celle-ci a montré que 10% des élèves se déclaraient transgenres ou non binaires ou de genre incertain. Ainsi, l’on est passé d’un seul enfant admis au Royal Children’s Hospital de Melbourne pour dysphorie de genre à plus de 200 jeunes et adolescents.

En France, les traitements bloqueurs d’hormones ou à base d'hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans condition d’âge, dès l’âge de 14 ans la mastectomie est autorisée ainsi que des chirurgies sur l’appareil génital externe (vulve, pénis). En plus de son caractère irréversible, il y a l'impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et pour les filles des symptômes rappelant la ménopause, comme effets secondaires.

Bien souvent, le médecin semble surévaluer le besoin de transidentité de genre chez le patient, qui, une fois jeune adulte transgenre souhaite “détransitionner". Cela dit, par prudence médicale, l’hôpital universitaire de Karolinska de Stockholm interdit désormais l’usage des bloqueurs d’hormones depuis le 21 mai 2021 chez les moins de 15 ans.