Âgée de 57 ans, une « victime » porte plainte contre Tariq Ramadan pour viol et pour contrainte sexuelle. Elle perd son procès et annonce faire appel.
Lors de son procès tenu dans un tribunal en Suisse, à Genève, les avocats de Tariq Ramadan ont réfuté les accusations de la plaignante en évoquant l'absence de preuves scientifiques au dossier de cette dernière.
Selon le juge : « Le tribunal n’a pas été en mesure de se forger une intime conviction de culpabilité au-delà du doute raisonnable » aux accusations pour viol « à trois reprises » et « contrainte sexuelle » durant la nuit du 28 au 29 octobre 2008, dans un hôtel de Genève.
Cependant, pour le procureur, Tariq Ramadan est coupable de "viol à trois reprises" et de "contrainte sexuelle". Il a requis une peine de trois ans de prison, dont 18 mois ferme, pour Tariq.
La plaignante, dont le pseudonyme est « Brigitte », raconte qu’elle a subi des actes sexuels brutaux, suivie de coups et d’insultes dans la chambre de l’hôtel genevois où il séjournait, la nuit du 28 octobre 2008.
« Brigitte » a porté plainte 10 ans après les faits, soit en 2018, après que d’autres femmes aient porté plainte contre Tariq Ramadan en France. Bien qu’elle ait perdu son procès, elle a annoncé faire appel.
Dans les faits, les deux parties ont passé la nuit du 28 octobre 2018 ensemble dans la chambre de l'hôtel, qu’elle a quitté tôt le matin pour son domicile. Pour Tariq Ramadan, elle s'est invitée dans sa chambre d’elle-même. Il dit s'être laissé embrasser avant de mettre rapidement fin à l'échange. Pour « Brigitte », elle déclare pendant l'audience avoir eu "peur de mourir" sous les coups de l'islamologue.
Les avocats de la plaignante ont apporté les preuves de ce qu’elle a consulté dans les jours suivants la nuit du 28 octobre 2008, deux psychiatres pour gérer son état de stress.