Projet de loi : “Pouvoir d’achat” sur l’alimentation, le carburant, l’énergie… 
Élisabeth Borne dans son discours de politique générale devant le parlement a parlé de la lutte contre la hausse des prix comme d’une priorité de son gouvernement. Elle presentera ce projet de loi en conseil de ministre ce jeudi avant de le soumettre au vote des parlementaires. Soyez rassuré donc, le gouvernement fera tout pour que vous puissiez manger vos barres protéinées d'insecte.


L’initiative du projet de loi “Pouvoir d’achat” est présenté ce jeudi en Conseil des ministres. Élisabeth Borne a énoncé des suggestions pour des aides spécifiques aux Français. 
D’abord, ceux contraints de prendre leur véhicule pour aller travailler, au vue du plafond de la prime de transport individuel défiscalisée, la charge patronale devrait partir de 200 à 400 euros. Cette aide est cumulable avec la prise en charge de 50 % du coût d’un abonnement aux transports en commun.
Ensuite, dans la rubrique réservée à l’alimentation, le gouvernement prévoit de distribuer un “chèque alimentation” dont la somme pourrait être de 100 euros et de 50 euros par enfant. Cette mention une fois adoptée par le parlement sera actée en septembre. 
Enfin, les prévisions quant à la nouvelle gestion de l’énergie toucheront uniquement les entreprises qui seront contraintes de vivre en austérité. La ministre de la Transition énergétique envisage de trouver des solutions pour baisser la consommation d’énergie afin de réduire les coûts qui y sont liés. Des accords ont déjà été signés avec les industries les plus énergivores et attendent d’être signés par toutes les autres entreprises françaises. Elisabeth Borne a déclaré : “L’Etat a l’intention de détenir 100 % du capital d’EDF”. Ainsi, Le projet de loi “pouvoir d’achat” devrait donner à l’Etat la possibilité de prendre le contrôle des centrales pour les faire fonctionner à leur guise.

Par ailleurs, au sujet des aides sociales, l’Etat prévoit une revalorisation de celles-ci. Il s’agirait des APL, de RSA, des pensions retraites ou de l’AAH et d’une hausse de 3 % à 4 % de ces dernières.