Pédopornographie : 48 personnes dont des élus locaux dans les mailles de la justice française

La police judiciaire a procédé à l'arrestation de personnes ayant consultéS des images et vidéos pédopornographiques de manière excessive. Ces présumés coupables sont de divers horizons, des élus locaux sont également 3indexés.


Les journées de mardi et mercredi, sur tout l'étendu du territoire, des hommes âgés entre 26 et 79 ans sont interpellés. Ces hommes placés en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire sont soupçonnés d'avoir consulté des « contenus illégaux de mineurs" parfois « particulièrement violents".

Ils sont répartis comme suit. Dans le Puy-de-Dôme, un homme d’une soixantaine d’années et un autre d’une quarantaine d’années, ainsi qu’un maire ont été interpellé en Côte-d'Or. 
Ensuite, dans le pays de Basques de Montbéliard et à Tours en Indre-et-Loire, un homme qui a reconnu avoir téléchargé une quantité importante d’images pédopornographiques et un autre suspect ont été arrêtés.
À Toulouse, un père de famille avait dans son téléphone plus de 80 fichiers pédopornographiques, il a été arrêté. Et dans le Finistère ainsi qu'un autre de 52 ans interpellé puis placé en garde à vue à Brest.
En Gironde, deux personnes ont été arrêtées. Il s'agit d'un homme de 53 ans, soupçonné d'avoir détenu et diffusé des images pédopornographiques. Il est aussi mis en cause pour viol sur mineur de moins de 15 ans. Un autre homme a été interpellé à La Bastide-Clairence dans les Pyrénées-Atlantiques.

Dans les Alpes-Maritimes, un homme de 29 ans a été arrêté. Il est déferré jeudi 17 novembre devant le parquet de Grasse. 

Par ailleurs, un artisan normand de 47 ans a été interpellé mercredi en DoDordogne. Egalement un homme de 46 ans père de trois enfants, intérimaire.

Enfin place au sexagénaire d’Ardèche et un trentenaire de la Drôme, qui n’y échappent pas.

Les personnes arrêtées sont des élus, des fonctionnaires de l'Éducation nationale, des membres de l’aide sociale à l'enfance et des personnels associatifs et même des retraités. Les enquêtes en cours doivent déterminer s’ils ont commis des crimes d'agressions sexuelles.