Vaccination obligatoire chez les soignants, ce que subissent ceux qui ne veulent pas se faire vacciner.

 

Le personnel soignant, voit ce mercredi 15 septembre la note sur la vaccination obligatoire dans certains corps de métiers entrer en vigueur. Une décision qui n’a pas été acceptée à l’unanimité, créée des tensions et poussent certains à changer de métier voire à la retraite anticipée.

 

Le choix de la liberté vaccinale.

 

L’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour le personnel soignant à l’hôpital, en Ehpad et plusieurs autres professions (soignants, libéraux, aides à domiciles, pompiers, ambulanciers), concerne 2,7 millions de professionnels et est rejetée par certains concernés.

 

Selon une gynécologue anonyme, elle ne comprend pas l’obligation de se faire vacciner alors qu’elle travaille seule dans son cabinet et faits des tests antigéniques toutes les 72 heures. Elle déclare : “ j’enrage contre le gouvernement (…) qui a mal géré la crise au début quand il fallait empêcher la circulation du virus et c’est nous qui en pâtissons”. Gynécologue Obstétricienne en libéral en Pas-de-Calais et 34 ans d’expérience. Elle décidé de prendre une retraite anticipée.

 

Un jeune médecin venu d’Espagne dans la trentaine, en exercice depuis 5 ans en France, s’exprime : “A la fin du mois, je ne serai plus médecin. Les deux semaines qui viennent, je n’exercerai déjà plus, mais cela me laissera le temps de faire tous les papiers nécessaires à mon départ”. Il veut se reconvertir en auto-entrepreneur, une nouvelle carrière qu’il embrassera désormais.

 

Selon les mesures prisent par le gouvernement, les soignants doivent avoir reçu une deuxième dose de vaccin au 15 octobre.

 

Florence Arnaiz-Maumé, secrétaire générale du Synerpa, qui représente les Ehpad privés, prédit : “on peut s’attendre à environ 3.000 contrats de travail suspendus dans les prochains jours”.