“favoritisme, recel de favoritisme”, les locaux du partie renaissance et les bureaux de Mckinsey perquisitionnés

À la question de savoir qui a financé la campagne d’Emmanuel Macron, la justice se penche sur le cabinet Mckinsey, qui a beneficié de l’influence de Macron pour gagner des marché publiques en France. Le partie rennaissance est soupconné d’avoir trafiqué les comptes de campagnes.


Des soupçons pèsent sur le cabinet Mckinsey, ils sont issus du rapport sénatorial sur le rôle des cabinets de conseil dans le gouvernement. C’est alors que les comptes de campagnes ont été perquisitionnés dans les locaux du parti renaissance. L’Etat à dépensé plus d’un milliard d’euros pour s’offrir les services des organismes privées et Mckinsey a bénéficié d’un avantage fiscal qui leur permettait de gagner de nombreux contrats avec le gouvernement sans pour autant payer d’impôt depuis dix ans.

Mardi 13 décembre, le parquet national financier (PNF) a ordonné et fait exécuter la perquisition dans les locaux de Mckinsey et du parti de renaissance, suite aux deux enquêtes en cours. La première enquête porte sur les soupçons de “tenue non-conforme de compte de campagnes et de minoration d’éléments comptables dans un compte de campagne”. Et la seconde enquête vise “des chefs de favoritisme et recel de favoritisme”.

Les deux enquêtes semblent indiquer qu’elles sont liées, car on parle de l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales du candidat Emmanuel Macron, en 2017 et en 2022. Cette enquête préalablement annoncée en novembre, par le parquet national financier est confiées aux juges d’instruction en fin novembre.

Le parti Renaissance déclare que : “il est normal que la justice enquête de manière libre et indépendante pour faire toute la lumière sur cette question. Nous sommes naturellement à leur disposition pour leur communiquer tout élément utile sur les campagnes mentionnées dans le cadre de leurs investigations”.

Par ailleurs, le cabinet Mckinsey : “confirme la tenue, le 13 décembre, d’opérations de visite menées par un juge d’instruction au siège de Mckinsey France à Paris” et ajoute : “Le cabinet collabore pleinement avec les autorités publiques, comme cela a toujours été le cas”.