Covid-19 : l’Anses déconseille par précaution l’utilisation du masque FFP2 au graphène.

 

Mardi 14 décembre, l’agence de sécurité sanitaire alerte sur l’utilisation de masques FFP2 au graphène. Bien qu’il soit impossible pour elle “d’évaluer le risque pour la santé”.

En avril dernier, le Canada signalait déjà des risques potentiels d’utilisation des masques composés de graphène (KN95, FFP2), des analyses y ont été faites avant de l’autoriser à nouveau dans le pays. Aussitôt, la France depuis le mois é » a suspendu en attendant l’avis de l’Anses.

 

Des résidus de carbone contenu dans les masques FFP2

En effet le nanographène qui rentre dans la composition du FFP2 est composé de carbone de taille nanoscopique. Puisque les masques FFP2 contiennent du graphène, ce matériau synthétique doit être évité par précaution. Après une expertise demandée par la direction générale de la santé, dépendante du ministère, l’Anses : “recommande aux autorités publiques de privilégier la mise sur le marché ou la mise à disposition de masques sans graphène”.

 

Un manque d’information sur le graphène

Nous rappelons que les masques fabriqués par la société chinoise Shandong Shengquan New Materials avaient été retirés, car ils sont soupçonnés de pouvoir provoquer des problèmes pulmonaires. Selon les analyses, “ les expositions aux substances chimiques retrouvées dans les masques ne dépassent pas les seuils sanitaires, aussi bien pour les adultes que pour les enfants” rassure l’ANSES.

 

Par ailleurs, l’Anses déclare qu’elle : “manque d’informations sur le graphène utilisé par les fabricants et sur la toxicité de cette substance, en particulier à long terme”. Ainsi, les données dont elles disposent ne mettent pas en évidence des situations d’expositions préoccupantes. Elle ne recommande pas, par mesure de prévention, d’utiliser les masques FFP2 distribués aux personnels soignants.