Une nouvelle formule de vote pour réduire le taux d’abstention des électeurs.

 

Le 20 juin a eu lieu le premier tour des élections régionales, qui s’est déroulé sans trop de surprise. Prétendument, dû à la crise sanitaire, un taux d'absentéisme élevé a ouvert le débat pour un nouveau système de vote. Le vote par correspondance et par internet.

 

Le vote par internet pour le prochain quinquennat

 Stanislas Guerini, délégué général de la République en Marche, explique il faut : “se donner tous les moyens pour mettre en place le vote par internet dans le prochain quinquennat"

Tout ceci part du rapport d’enquête de l’institut Ipsos/Sopra Steria, qui estime à près de deux tiers, les électeurs qui ne se sont pas rendus aux urnes. Alors, cette abstention des électeurs aux urnes, a conduit le système à vouloir sortir du système conventionnel de vote.

Jean-Philippe Derosier : “on peut imaginer restreindre l’instant politique, même faire voter par internet le même jour que le vote à l’urne”.

Le président du groupe LRM à l’assemblée, Christophe Castaner, estime qu’il faut : “progresser sur les sujets du vote par correspondance ou électronique".

Selon le PDG d’Orange, Stéphane Richard, il faut parler de la modernisation du vote, soit voter par correspondance, soit faire un vote électronique sécurisé.

 Sauf qu’expliquer l’abstention par le déplacement nécessaire pour se rendre au bureau de vote est une explication un peu trop simpliste. Le problème est un problème plus profond, le peuple n’a plus confiance, ni en le système électoral, ni en ses politiciens.

 

La blockchain pour une élection 2.0

Une solution existe et l’équipe du Sestrel en avait parlé dès début 2020 dans une vidéo.

Le vote sur blockchain, contrairement au vote électronique classique, rend tous les votes infalsifiables et consultables de tous, tout en conservant l'anonymat des votants.