Une controverse autour de la suppression du vaccin Astra Zeneca par plusieurs pays européens, le professeur de pharmacologie de l’université de Bordeaux, Bernard Begaut nous donne son avis sur la question
Plusieurs mois après le lancement du vaccin AstraZeneca, plus de 5 millions de personnes ont été vaccinées en Europe, avec des effets secondaires qui se sont avérés inquiétant sur une vingtaine de personnes.
Plusieurs pays Européens tels que l’Islande, la Norvège, le Danemark, ont décidé de suspendre le vaccin AstraZeneca de leur vaste campagne de vaccination, la raison évoquée est qu’elle entraine une formation des caillots de sang suite à l’administration du vaccin AstraZeneca, une anomalie connue sous le nom de thrombose. L’agence Européenne de médicaments, a déclaré qu’il y a eu 22 cas de thrombose.
Dans des explications fournis par le professeur Bernard Begaut sur la question du risque derrière la mesure préventive de ces pays, il déclare au préalable, que la politique du vaccin dépend d’un pays à l’autre et ils n’ont pas tous les mêmes vaccins. Les pays concernés par la suppression du vaccin, ne font pas face au même niveau d’exposition au Covid-19. L’Angleterre très affecté par la nouvelle variante du Covid a eu à vacciner beaucoup plus de gens que ces pays. Car il fallait une solution rapide et efficace, même si son efficacité se révélait être de 60%. Par ailleurs, seul le vaccin AstraZeneca y fut administré pendant que les autres pays ont d’autres choix de vaccins. Ensuite il dit qu’il est exceptionnel et même sans précédent qu’un vaccin soit administré à une population de tous les âges, à un moment précis. On a pu remarquer à cet effet, que le vaccin administré aux jeunes adultes les secoue plus que chez les vieux. Enfin, il émet l’hypothèse d’un lot défectueux qui pourrait être à l’origine de ces effets secondaires.
Les possibles risques que présente AstraZeneca laisse à se demander les conséquences