Quatre policiers sont incarcérés à Marseille, le patron de la police Frédéric Veaux se prononce en faux contre celle-ci.
Suite aux événements qui ont entraîne la mise en examen de policiers de la Brigade anticriminalité (BAC), pour violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique avec usage ou menace d'une arme ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours. Le parquet de Marseille a été saisi.
Lundi s’est ouverte une enquête après la plainte d’un jeune homme concernant les faits de violences policières qui ont survenu dans la nuit du 30 juin au 1er juillet.
Hedi a été blessé par un tir par flash-ball à courte distance lors d'émeutes à Marseille. Ensuite, le jeune homme de 22 ans a été roué de coups par les forces de l'ordre, qui l'auraient "laisser pour mort", indique la défense.
Selon le patron de la police, un policier « n’a pas sa place en prison ».
Des mouvements de protestations sont mis en place par leurs collègues, des policiers à Marseille. Ils ont eu recours à des arrêts-maladies ou se sont mis en "code 562", jargon policier qui signifie qu'ils n'assument plus que les missions d'urgence et essentielles.
Pour contextualiser les événements, le 20 juillet, quatre policiers ont été déférés devant un juge d'instruction qui leur a annoncé leur mise en examen pour "violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à huit jours".
Mais pas ailleurs