Au Canada et au Royaume-Uni, il est désormais considéré « discriminatoire » d’appeler « mère » une personne ne s’identifiant pas comme femme. Ainsi, dans certains hôpitaux anglais, le terme « lait maternel », commence à être remplacé par « lait humain » ou « lait de poitrine » (breast milk). On ne devrait plus parler de « père » ou de « mère » mais de « parent » ou de « filiation ».

On rappelle, selon les adeptes de la théorie du genre, il y a le sexe biologique et le genre, qui serait de l’ordre de l’identité culturelle. Les personnes s’identifiant autrement que part leur sexe biologique sont donc « transgenre ». Apparemment, « les discours traditionnels portant sur la naissance » sont transphobes. Le langage médical devrait donc se plier à la culture plutôt qu’à la biologie, pour ne heurter personne.  

Le Canada est d’ailleurs en train de faciliter le changement d’état civil pour les personnes transgenres afin qu’il ne soit ni désignés comme hommes ni désignés comme femmes. Cela soulève plusieurs questions. Notamment celle des « theybies » (they étant le prénom neutre en anglais et « bies » la fin du mot « babies »), des enfants élevés sans genre par leurs parents. Le problème principal étant, à partir de quel âge un enfant ou un adolescent est-il en capacité de prendre des décisions tel qu’entamer un traitement hormonal qui a de lourdes conséquences sur la santé ? 

Il y a aussi le problème surréaliste des athlètes transgenres. Des personnes qui sont biologiquement des hommes, qui disputent des épreuves physiques contre des femmes et leur volent bien souvent la vedette. L’exemple le plus marquant est celui de Fallon Fox, « combattante transgenre » de MMA qui a fracturé le crâne d’une de ses opposantes « cis-genre » féminine. Le journaliste spécialisé dans le « sport LGBTQ » Cyd Zeigler, a déclaré que Fox était « l’athlète la plus courageuse de l’histoire ».