Projet Sakhaline-2 : le Japon maintient son approvisionnement en gaz russe.
Le projet Sakhaline-2 permet l'exploitation de gaz et de pétrole dans l'Extrême-Orient russe. Suite à la guerre, la Russie en juin dernier avait pris unilatéralement le contrôle du projet Sakhaline-2, car le groupe britannique Shell avait céder sa participation de 27,5 % et s’est désolidarise du projet, ses parts rachetés par la Russie ont été transféré dans ledit projet.
Le Japon quant à lui est beaucoup plus réaliste, car il craint que la cession de ses parts du projet conduise à leur rachat par la Chine.
Quoique, le Japon allié américain ait participé aux sanctions contre la Russie, celui-ci n’a pas annulé le contrat d’exploitation de ses deux maisons de commerce japonaises du projet Sakhaline-2. Le Japon se refuse à renoncer au gaz et au pétrole russe, car il craint que la situation énergétique soit incontrôlable cet hiver. Avec la réduction des importations de gaz et de charbon russe, la ville de Tokyo va réduire la consommation de gaz de ville, parce que compenser la perte de ses approvisionnements en gaz serait très difficile.
Suite à la décision du Japon, la Russie autorise deux sociétés de commerce japonaises, Mitsubishi Corp et Mitsui Corp a transférer leurs anciennes parts de Sakhaline respectivement de 10% et 22% dans cette nouvelle entité de l’État russe, donc le principal majoritaire est aujourd’hui Gazprom, le géant russe de l’énergie.