Covid-19: le virus aurait-il ses origines au laboratoire de Wuhan?

 

La ville de Wuhan, en Chine a été détectée comme le premier foyer du covid-19. En 2019, pendant que le monde faisait face à une pandémie qui a bouleversé l’équilibre mondial, la théorie selon laquelle la pandémie serait issue d’un laboratoire est restée dans les milieux désignés comme « complotiste » et était rejetée par les médias mainstreams et l’Establishment.

 

Mythe ou réalité

 

Au début de la pandémie, il était difficile de faire asseoir l’idée d’une possible responsabilité humaine  dans l’apparition et la propagation du virus, mais au fil du temps cette affirmation s’est consolidée par défaut. Ainsi, le président américain Joe Biden a annoncé l’ouverture d’une enquête qui examinera cette théorie comme étant l’origine possible de la pandémie.

Les éléments qui renforcent cette éventualité sont la présence de l’institut de virologie de Wuhan, qui étudie les coronavirus chez les chauves-souris depuis plus de 10 ans et la proximité entre le laboratoire et le marché humide de Huanan, où serait apparu le premier foyer d’infection.

 

Les autorités chinoises ont quant à elles suggéré que le coronavirus pourrait être entré dans le pays dans des cargaisons de nourritures provenant d’un autre pays, plus précisément le virus serait arrivé à Wuhan sur de la viande congelée.

 

Le rapport de l’OMS

 

Une enquête a été ouverte par l’OMS au début de l’année, une équipe de scientifiques s’était rendue au laboratoire de Wuhan, après 12 jours de missions, elle a conclu qu’il n'y a pas eu de fuite au laboratoire. Et qu’il serait très probable que le virus soit passé à l’homme par un hôte intermédiaire (origine naturelle). Ce rapport n’a pas fait l’unanimité dans la sphère scientifique et a soulevé beaucoup d’autres questions.

Après des recherches pousées, il n’a été trouvé ni chez les chauves-souris, ni chez un autre animal, de virus correspondant au patrimoine génétique Covid-19. Ce qui jette un doute à l’hypothèse de l’hôte intermédiaire.

Le directeur général de l’OMS appelle à une nouvelle enquête, pour lui : "toutes les hypothèses restent ouvertes et nécessitent une analyse approfondie".