La banque centrale européenne n’annulera pas la dette de l’Etat français : Christine Lagarde s’y oppose fermement.

On peut le dire, la France vit à crédit. A plus de 2674,3 milliards d’Euro de dettes publiques, la France est surendettée. La dette publique française détenue par les nationaux et les non-résidents, entrainent un mouvement d’humeur au sein des professionnels de l’économie, qui rejoignent l’opposition et signent une tribune. Ils proposent l’annulation simple de la dette. La sortie d’une centaine d’économiste à ce sujet, a conduit à une réaction de Christine Lagarde la présidente de la Banque Centrale Européenne. 

« Ce n’est pas possible légalement » et « cela briserait la confiance des investisseurs »

La présidente de la BCE explique que sa position ne lui permettrait pas de décider de l’annulation de la dette, elle s’appuie sur le fait qu’il est préférable pour les français de rembourser leurs dettes, car une dette ça se rembourse. 

Lagarde argumente en disant que 70% de la dette publique est détenue par les étrangers et donc, que cela briserait la confiance des investisseurs. Cela couterait plus cher à la France de se refinancer, si elle y arrive. 

 

Une pensée vers une nouvelle gouvernance européenne des politiques publiques.

Les économistes soumettent leurs inquiétudes par rapport à la dette sous une approche historique, en faisant remarquer que nous avons été témoin plus d’une fois des faits qui effacent les différends juridiques devant les accords politiques. A cette approche, s’ajoute les arguments apportés à la gestion de la dette qui s’appuient à une analyse théorique de l’article 123 évoqué par la présidente de la BCE, les économistes précisent que l’annulation n’est pas explicitement interdite par le traité européen.

Les économistes précisent que les 25% de la dette intérieure détenue par la banque centrale, comme une dette aux peuples français qu’il faut rembourser pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie du Covid-19. Pour les économistes annuler la dette n’est pas une option, mais une nécessité.

 

“Les cryptoactifs, ce n’est pas une monnaie, c’est un actif spéculatif” : Christine Lagarde en campagne contre la cryptomonnaie

La présidente de la BCE s’exprime en ces termes, en insistant sur un côté instable de la cryptomonnaie. Elle présente ainsi la cryptomonnaie comme un investissement risqué et même un danger car selon elle, la cryptomonnaie représente toujours principalement des commerces illicites sur le Dark web. 

 

La banque centrale européenne veut réguler la cryptomonnaie

Après avoir dénigré la cryptomonnaie, qu’elle considère comme un pari risqué, Christine Lagarde voudrait pouvoir l'encadrer.

Celle qui considère la cryptomonnaie comme un simple actif, se propose de la réguler afin de la rendre « réelle ». Comme si la cryptomonnaie ne saurait exister sans l’aide de la Banque Centrale et de ses institutions, pourtant elle a fait ses preuves. Il suffit pour cela de voir la courbe du prix du bitcoin depuis sa création.

On comprend donc facilement que la présidente de la BCE boude le bitcoin car la cryptomonnaie n’est pas soumise à la réglementation des institutions financières mondiales, car elle n’est contrôlée par personne.

 

L’euro, la fin d’une illusion ?

Toujours la même rengaine, la dette et la planche à billet qui tourne. Et même si Christine Lagarde nous raconte qu’effacer la dette amplifierait les problèmes causés par la création monétaire, elle dénigre la cryptomonnaie sauf qu'avec le bitcoin, pas de planche à billets et pas d’inflation. On sent comme un essoufflement de la part de la BCE face aux cryptomonnaies. Face à cette mauvaise foi, on est en droit de se demander pour qui Christine Lagarde travaille.