Face au scandale Mckinsey, Macron répond en parlant d’une réforme future sur l'impôt minimal
L’enquête du Sénat a révélé les importantes commissions versées au cabinet Mckinsey et l’optimisation fiscale dont il béneficiait en collaboration avec l’Élysée. Emmanuel Macron parle du futur impôt minimal sur les sociétés européennes et évite d’assumer ses responsabilités dans cette affaire.
Le 17 mars, le Sénat a publié un rapport sur l’influence des cabinets de conseil dans les politiques publiques. L’entreprise américaine Mckinsey n’aurait payé aucun impôt sur les sociétés en France entre 2011 et 2020, bien qu’elle soit très sollicitée par le gouvernement français.
Selon ce rapport : “le chiffre d’affaires du cabinet Mckinsey en France est de 329 millions d’euros en 2020, il emploie 600 salariés en France et ne verse aucun impôt sur les sociétés (IS) depuis au moins dix ans”.
Une affaire douteuse qui met à nu la corruption de l’Emmanuel Macron à deux semaines de l’élection présidentielle.
Pour étouffer la controverse Mckinsey, Emmanuel Macron présente le nouveau plan de la fiscalité, une réforme qui ne devrait pourtant pas avoir de conséquences pour Mckinsey.
“Dès que l’impôt sera passé, une entreprise comme Mckinsey devra payer l’impôt en France” a déclaré le président français sortant, le lundi 4 avril, en réponse aux faits qui lui sont reprochés. Il parle là d’une mise en place prochaine d’un impôt minimal sur les sociétés à l’échelle européenne.