Depuis un peu plus d'un an déjà, Facebook a mis en place un outil d'identification des médias dits "controlés par un Etat". Dans les faits
l'intention est bonne mais, comme toujours, il y a anguille sous roche voir baleineau sous gravillon. 

Zuckerberg expliquait alors qu'il souhaitait offrir "une plus grande transparence" pour repérer les éditeurs combinant l'influence d'une organisation de presse avec le soutien stratégique d'un Etat : " " Nous pensons que les gens devraient savoir si les informations qu'ils lisent viennent d'une publication qui peut être sous l'influence d'un gouvernement."

 

Youtube avait aussi mis en place ce genre d'identification mais se trouve être un peu plus honnête dans sa démarche que Facebook, quelques explications...

Sur la plateforme, un avertissement apparait lorsque vous consultez des pages d'information telles que Sputnik, Xinhua news, RT, PRESS TV et autres médias souvent décriés par les médias mainstream comme étant des producteurs de fake news ou d'information pro-gouvernementales en Russie, en Chine ou encore en Iran.

 

Quid des chaînes nationale française ? Encore deux poids, deux mesures :

En effet, un "deux poids, deux mesures" plus que grossier, car ces chaînes financées par l'Etat qui répandent la propagande qu'on ne connait que trop bien ne sont évidemment pas identifiées par la plateforme. Facebook se retrouve ainsi à l'origine d'une discrimination à l'échelle gouvernementale et diplomatique en refusant d'identifier tout média d'Etat peu importe son origine, sa religion ou bien son orientation politique, vax ou non-vax... On retrouve parmis celles-ci toute les chaines France Télévision (France 2, France 3, France inter Radio France), les chaînes France Média Monde (RFI, France 24), toutes financées à hauteur d'environ 80% par le gouvernement français.

 

On notera cette différence entre Youtube et Facebook, le plus grand site de publications de vidéos au monde a tout de même eu la décence de faire ce que son collègue de la censure ne fera pas.

 

La chasse aux fake news, oui, mais basée sur les accords entre le conseil d'administration de Facebook et les financiers véreux de Mark Zuckerberg, Black Rock notamment pour ne citer qu'eux.

CLIQUEZ ICI pour voir une vidéo de Stéphane Blet explicant plus en détail les mécanismes de la censure sur les réseaux sociaux.