L'organisation mondiale du commerce adopte de nombreuses mesures “sans précédent"

La conférence des Etats membres de l’OMC a permis d’aborder de nombreux sujets épineux sur la levée temporaire des brevets sur les vaccins anti-Covid-19, la suppression des subventions à la pêche et l’insécurité alimentaire.


Vendredi 17 juin, Ngozi Okonjo-Iweala la directrice de l’organisation mondiale du commerce (OMC) a déclaré : “il ya longtemps que l’OMC n’avait pas obtenu un nombre aussi important de résultats multilatéraux. Les résultats démontrent que l’OMC est capable de répondre aux urgences de notre époque” .

l’insécurité alimentaire, qui s’est inscrit aux préoccupations internationale avec la guerre en Ukraine, a conduit l’OMC a déclaré dans sa convention “de ne pas imposer de prohibitions ou de restrictions à l’exportation” qui soient contraires aux règles de l’OMC, ainsi les mesures d’urgences introduites ou entreprises contre les Etats comme le gel des exportations, “soient temporaires, ciblées et transparentes” et soient notifiées à l’OMC.

Ladite convention, convie aussi les Etats membres à supprimer les subventions qui facilitent la pêche illégale et vident les océans. Il est question de traiter de la pêche illégale en interdisant certaines formes de subventions qui peuvent encourager leurs pratiques illégales et parallèlement il faut mettre en place une subvention aux pays en développement afin de leur apporter une assistance technique et de renforcer leurs capacités à mettre en œuvre une pêche plus durable.

Enfin, la levée temporairement des brevets qui protègent les vaccins anti-Covid-19 a été abordée. Elle permettra de faciliter la production du Serum par les pays en développement.

Par ailleurs, il a été reconduit le moratoire sur les transactions électroniques, les pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud étaient réticentes, car elles ont considéré que ces échanges leur auraient permis d’accroître leur recette douanière de manière exponentielle.

Ngozi Okonjo-Iweala a qualifié ces mesures de “sans précédent”, car l’“ensemble de résultats” des négociations entrepris devant les chefs de délégations des 164 États membres de l’organisation permettent aussi de réformer l’OMC.