Bastien Vivès auteur de BD pornographiques de mineurs, ses éditeurs les Requins Marteaux et Glénat, visés par une plainte de l'association Innocence en danger.

Le chef d'accusation est : incitation à la commission d’agressions sexuelles sur mineur de messages violents. Dans ses livres, des extraits montrent avec violence des images indécentes. Son livre, La décharge mentale présente une famille incestueuse, où, lors d’un repas avec le père la mère et les filles 18, 15, 10 ans la dernière serait “éclaboussée par le sperme de son père”. La BD Petit Paul met en scène un enfant de 10 ans “doté d’un sexe de taille conséquente”. Dans un extrait de la plainte : “cet enfant est violé par son institutrice, sa sœur et sa prof de judo. Ce même enfant on le retrouve dans Les melons de la colère violé par sa sœur Magalie qui lui impose une fellation”. Ici : “ces planches montrent bien des mineurs abusés ou exhibant leur intimité”.

Il s’agit bien selon l’association IED d’ : “une provocation à la commission d’abus sexuels sur mineurs pour des personnes fragiles qui pourraient penser que de telles relations sont la norme”.

Bastien Vivès déclare sur le site Madmoizelle en 2017 : “Moi l’inceste m’excite à mort (…) vu que je ne peux pas faire d’inceste dans la vraie vie et que je n’ai pas de grande sœur pour pouvoir faire ça, je fais ça dans mes livres”. Toutefois, il a déclaré : “ comme je le dis souvent, les BD pornos ce sont les adultes qui les achètent et les enfants qui les lisent”.

Par ailleurs il est stipulé dans la plainte que de “2018 au 16 décembre 2022, les bandes dessinées La décharge mentale et Petit Paul étaient accessibles sur le site Calameo”.

Soutenus par les Éditions Glenat et Requins Marteaux, ceux-ci éditent et diffusent les ouvrages tels que : “ banalisation de comportement d’abus sexuels sur jeunes mineurs et à la propagation de la banalisation de l’inceste”.

Suite à la plainte déposée par IED, le festival international de la bande dessinée d’Angoulême (FIBD) a annoncé mercredi 14 décembre, l’annulation de l’exposition consacrée à Bastien Vivès. Au Lendemain de cette déclaration, il s’est exprimé sur Instagram : “je condamne la pédocriminalité ainsi que son apologie et sa banalisation”. Un revirement face à ses premières déclarations.

Tous ces délits et crimes qui lui sont reprochés sont passibles d’une condamnation de 3 à 5 ans d’emprisonnements et d’une amende de 45.000 à 75.000 euros.