Les élections présidentielles au Sénégal prennent la tournure de menaces et d'intimidations. Juan Branco, avocat de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko est accusé par le procureur général d'incitations à la violence à la suite des émeutes de juin.

Selon le parquet : « Il a été relevé des éléments qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité pénale », au travers « d’une compilation de déclarations, d'écrits et de posts » de l’avocat de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko. 

A cet effet, le parquet de Dakar déclare « l’ouverture d’une information judiciaire ». Ainsi, qu’un mandat d’arrêt internationale a été requis à son encontre.

Par ailleurs, cette action est une réaction aux dispositions de Juan Branco qui a au préalable, déposé une plainte pour « crimes contre l'humanité » effectué par le régime en place.

En effet, Juan Blanco avait annoncé le 22 juin avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour crimes contre l'humanité, après les émeutes de juin, contre le président sénégalais Macky Sall.

Le Président, sénégalais Macky Sall, et son staff dirigeant sont accusés pour crimes contre l’humanité. On recense, le ministre de l'Intérieur sénégalais, Antoine Félix Abdoulaye Diome, le général Moussa Fall, commandant de la gendarmerie sénégalaise, ainsi qu’une centaine « d’autres individus », ceci concernant la période allant « de mars 2021 à juin 2023 ».
 

Cette action intentée auprès de la CPI et de la justice française n’a pas plût au ministre des affaires étrangères qui l’a qualifiée de « puérile et ridicule ». Ainsi, ils ont à leur tour établi un mandat d’arrêt international.