Human rights watch, le verdict est tombé Israël est accusé de crime d’apartheid contre les palestiniens

 

L’ONG internationale de défense des droits de l’homme a été claire dans son rapport publié ce mardi 27 avril, pour dénoncer le régime de persécution entrepris par Israël avec l’intention de dominer les Palestiniens présents dans l'Etat Hébreu et les territoires occupés.

 

Kenneth Roth, directeur de Human rights watch (HRW) déclare que leur rapport se fonde “sur deux ans d’enquêtes et deux décennies de travail en Israël et dans les territoires occupés”. Il explique que c’est au regard du droit international, dans la convention de 1973 sur l’apartheid, que l’expression “apartheid” est utilisé face aux atrocités subit des palestiniens par Israël. Et il continue en déclarant : “trois éléments concourent à l’évocation d’un tel crime : l’intention par un groupe racial d’en dominer un autre, une oppression systématique et la perpétration de certains actes inhumains”. Bien évidemment, Israël remplit tous ces critères. En riposte, le ministre des affaires étrangères a qualifié ce rapport de “tract de propagande”, sans lien “avec les faits ou la vérité sur le terrain” et rédigé par une organisation mue “de longue date par un agenda anti-israélien”. Seulement, il fallait s’y attendre, car les faits reprochés à la politique d “apartheid prônée en Israël, ont été évoqués par des ONG locales avant d’être repris par HRW dans un ton plus dynamique et à la portée mondiale.

 

Les victimes de l’apartheid par Israël sont identifiées, il s’agit des arabes israéliens, des descendants des palestiniens restées sur leur territoire après la création de l’Etat hébreux, des palestiniens de Cisjordanie et des territoires annexés comme Gaza et Jérusalem-Est.

 

Omar Shakir, évoque la domination délibérée et une oppression systématique ajoutées à celle des actes inhumains dans son rapport. Pour lui, les colonies israéliennes qui devaient être “temporaires” sont maintenant “permanentes” fautes d’accord sur la reconnaissance d’Etat palestinien. Il invite les pays à ne pas être complice de la politique d’Israël contre les Palestiniens.

 

La Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les crimes présumés commis en Israël depuis 2014 dans les territoires occupés. Une décision que le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié d’antisémite.