La nomination d'un ambassadeur aux droits LGBT+, une nouvelle initiative du gouvernement d’Elizabeth Borne.
Le Chef du gouvernement de Macron a annoncé lors d’une cérémonie de commémoration de l’abrogation des discriminations du genre sur l'appartenance sexuelle, une création d’un poste d'ambassadeur de ladite cause d'ici la fin de cette année.
Jeudi 5 août à Orléans, c'est dans un centre LGBT+ que Borne a célébré le quarantième anniversaire de l'abrogation des discriminations entre les relations hétérosexuelles et homosexuelles. Celles-ci furent introduites dans le code pénal par le régime de Vichy.
Les dispositions d'Élisabeth Borne établissent, la création de dix nouveaux centres LGBT+, dont les fonds alloués sont de trois millions d'euros. Bien qu’il existe déjà 35 autres dans le pays, Borne a déclaré qu’il faudrait au moins deux centres dans chaque région de l'Hexagone et un centre au moins dans chaque région d'outre-mer.
Ensuite, elle émet les prérogatives du nouvel ambassadeur LGBT+ qui seront telles, il : “coordonnera l'action du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des droits LGBT+ et portera la voix de la France", de plus, il défendra “la dépénalisation universelle de l'homosexualité et de la transidentité".
Au sujet de la position de son gouvernement sur la proposition de loi portée par le sénateur PS Hussein Bourgi, qui demande réparation pour les personnes condamnées pour homosexualité entre 1942 et 1982, Borne dit : “ce n'est pas un sujet simple de savoir comment on répare des blessures qui ont pu être apportées en raison de discriminations". Elle renchérit, il est : “important, déjà, d'acter que l'introduction de discrimination dans le droit avait été une faute, et de saluer et de commémorer l'abrogation de ces dispositions”.