Après avoir annoncé la fermeture des discothèques, de nouveaux outils vont être mis à votre disposition pour mettre fin à vos jours.

Après sa première conception en 2017, le "Sarco", sorte de cercueil high-tech permettant le suicide assisté par ordinateur, viens d'être légalement approuvé en Suisse.

Son créateur, Philip Nitschke, ancien docteur ayant quitté l'ordre des médecins après avoir détruit par le feu son certificat lui permettant d'exercer, est sobrement surnommé le Docteur Death. A la tête de l'organisation à but non lucratif Exit International, il n'en n'est pas à son coup d'essai. 

Il revendique "le suicide rationnel" et son accès pour tous, pas uniquement pour les gens malades. 
Le docteur Death n'en est pas à son coup d'essai, parmi les prédécesseurs du Sarco, on trouve notamment l'exit bag, un grand sac en plastique avec un cordon permettant de se le fixer au cou, ou encore CoGen, un masque qu'on place sur le visage et qui vous envoi du monoxyde de carbone.

"Mourir ne devrait pas être quelque chose qu’on fait secrètement dans une pièce cachée."

La Suisse étant un des pays les plus avancé sur le suicide assisté pourrait porter un certain intérêt à cet outil, comme le rappelle Swissinfo, quelque 1 300 personnes sont mortes par suicide assisté en territoire helvétique en 2020.


"La capsule est posée sur un équipement qui va inonder l’intérieur d’azote, réduisant rapidement le niveau d’oxygène de 21 % à 1 %. La personne se sentira un peu désorientée et pourra se sentir légèrement euphorique avant de perdre conscience. Le tout dure environ trente secondes. La mort survient par hypoxie et hypocapnie, c’est-à-dire par privation d’oxygène et de dioxyde de carbone, respectivement.


"Il n’y a pas de panique, ni de sensation d’étouffement."

 

"Naturellement, il y a beaucoup de scepticisme, surtout de la part des psychiatres. Mais notre idée conceptuelle originale est que la personne fasse un test en ligne et reçoive un code pour accéder au Sarco, précise l’ancien médecin australien. Sarco permettrait donc de gérer sa propre mort de A à Z sans aucune assistance médicale. Actuellement, en Suisse, l’euthanasie est pratiquée par l’ingestion de pentobarbital de sodium liquide, elle nécessite plusieurs médecins, notamment un psychiatre.

L’ambition de Philip Nitschke est aussi de supprimer cet examen psychiatrique grâce à une intelligence artificielle.

Au Royaume-Uni, on accuse Sarco et son créateur de glamouriser le suicide et les "chambres à gaz"...