Des camionneurs canadiens se révoltent contre la vaccination obligatoire.

Nommé convoi pour la liberté, il a entamé sa longue traversée depuis la Colombie-Britannique du côté Pacifique jusqu’à Ottawa la capitale du Canada. Leur objectif est de s’opposer à l’obligation vaccinale et à la dégradation de leurs conditions de travail en raison des restrictions sanitaires.

 

“Tout cela, c’est pour la liberté, pas seulement pour les camionneurs. Nous devons avoir le choix ! Nous ne devons pas nous faire vacciner pour travailler”, explique un chauffeur routier de l’Ontario.

 

Le gouvernement a instauré une obligation vaccinale à tous les camionneurs lors du passage de la frontière américo-canadienne. Mis en place depuis mi-janvier, elle a suscité l’indignation des manifestants qui ont érigé des panneaux aux slogans anti-Trudeau et des pancartes marquées “liberté”.

Ils sont des centaines de camionneurs et des milliers de personnes à avoir manifesté dans le centre d’Ottawa samedi. Selon la Police, il fallait s’attendre à voir défiler plus de 10.000 personnes et aussi à ce qu’elle s’étendre jusqu’à dimanche. Au final même des américains ont rejoint le convoi en voiture, qui fait désormais plus de 70km de long et de nombreuses personnes se mobilisent pour ravitailler les convoyeurs en eau et nourriture.

 

Le chef de la police Peter Sloly l’a qualifié d’ “unique, à risque et conséquent", ce dernier affirmait craindre des débordements pendant ladite manifestation. Cependant, “la manifestation est demeurée essentiellement pacifique”, selon un reporter.

 

Des réactions de soutien ou de probations se multiplient.

Des soutiens contre cette manifestation ont fusé de tous les bords, Elon Musk l’a qualifié de “manifestation au nom de la liberté”, l’ex-président Donald Trump a encouragé les camionneurs canadiens durant un meeting au Texas, samedi soir, et certains opposants politiques, élus de la nation ont soutenu l’initiative. “les camionneurs sont nos voisins, notre famille et surtout nos citoyens canadiens, je soutiens leur droit a être entendus (…)” : le chef conservateur Erin O’Toole.

 

Une collecte de fonds lancée le 14 janvier a recueilli environ 4,5 millions de dollars canadiens sur la plateforme GoFundMe, selon la directrice de GoFundMe.