Commission européenne : des règles plus strictes pour encadrer les voyages officiels.
Les déplacements professionnels des membres de la Commission européenne, surtout des DG ne seront désormais pris en compte que par des instances agrées.
Afin de se situer dans le contexte, le patron de la DG Mobilité et Transports, a reçu des voyages à la charge du Qatar, ce qui a conduit à la mise en place de nouvelles mesures restrictives liées à l'éthique.
Henrik Hololei a effectué au moins cinq missions aux frais de l’Etat qatari et des organisations qui lui sont proches entre 2016 et 2021. Pendant la période de négociation d’un accord global sur les services de transport aérien. Cet accord est finalement conclu en octobre 2021.
Selon la porte-parole de la commission européenne, les voyages offerts à des membres du personnel de la Commission sont rares, soit -1,5% des missions effectuées depuis le début de la législature. Elle argumente : “ aucun autre directeur général ou adjoint n’a participé depuis 2019, à un voyage en dehors de l’Union européenne, offert en tout ou en partie, par un tiers”.
Suite à ce constat, seules les missions financées par un Etat membre, les Nations unies, le G7, le G20, l’Espace économique européen (EEE) et l’Association européenne de libre-échange (AELE) ou encore des universités (le voyage soit à vocation académique) pourront être acceptées.
L’avis préalable du chef de cabinet du commissaire ou ce dernier sera désormais nécessaire avant toute mission. Ceci pour éviter qu’un directeur général évalue lui-même le risque de conflit d’intérêt pour ses propres missions.
Cela sera-t-il vraiment suffisant pour empêcher la corruption ?