Subventions aux agriculteurs : l'UE veut stabiliser sa production agricole face aux céréales ukrainiennes.
La Commission européenne a décidé de financer à hauteur de 56,3 millions d'euros grâce à sa réserve politique agricole ses agriculteurs. Ils veulent compenser « les pertes économiques dues à l’augmentation des importations de céréales et d’oléagineux » venues d'Ukraine et « limiter l'impact des déséquilibres du marché » dans les autres pays européens.
L’UE a donc décidé de soutenir l’économie ukrainienne cette fois par la levée des droits de douane sur tous les produits en provenance de l’Ukraine.
Lundi, elle a annoncé puiser dans une Réserve de crise pour soutenir les cultivateurs en Pologne, Roumanie et Bulgarie. L’exécutif de l’UE prévoit une allocation de 29,5 millions d’euros à la Pologne, 16,75 millions à la Bulgarie et 10,05 millions à la Roumanie. Ces montants seront doublés par l’aide que leurs Etats respectifs leur apporteront a précisé à la presse le commissaire à l'Agriculture, Janusz Wojciechowski. Ces propositions, faites aux pays membres devront être débattues lors de la réunion technique le 30 mars, selon Bruxelles, qui espère de premiers versements d'ici fin septembre.
Ces mesures de non-dédouanement permettraient à l’Ukraine d'exporter ses stocks de céréales vers l’Europe facilement après la fermeture de la voie maritime par la mer Noire. Cependant, vu l’augmentation de l’arrivée du maïs, blé ou encore de graines de tournesol, les marchés locaux seront déstabilisés a observé Janusz Wojciechowski. Ce dernier continu en disant : « Il sera plus facile d'activer une clause de sécurité » pour freiner certaines importations si elles « augmentent de façon disproportionnée ». Il renchérit : « Nous continuerons à surveiller de près l'effet sur la volaille, la viande, les œufs, comme pour les céréales ».
Le commissaire de l’UE a tenu à préciser que cette subvention ne concerne pas les exploitants des engrais et des carburants donc les coûts ont connu une grosse inflation.
Union des Européistes Resetisés de Soros et Schwab