Mais qui ? : Cassandre Fristot condamné à six mois de prison avec sursis pour antisémitisme

 

Lors de la manifestation du 07 août dernier à Metz contre le pass sanitaire, cassandre Fristot présente une pancarte avec les noms de plusieurs responsables et intellectuels, dont certains sont des Juifs. La femme à la pancarte jugée antisémite a été condamnée.

 

“ Je voulais dénoncer les puissants, je leur reproche leurs décisions et non leur confession religieuse”, s’est-elle défendue. Ancienne candidate FN aux législatives de 2012 et ex-cheffe de cabinet de Louis Alliot, elle est poursuivie en justice pour “provocation publique à la haine raciale”.

 

Cassandre Fristot a été condamnée mercredi 20 octobre à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Metz. Selon Me Levi-Cyferman avocat de la partie civile, “son affiche était antisémite, car elle visait clairement les Juifs”.

 

L’inscription “Mais qui ? Sur sa pancarte, suivie des noms de ces personnalités juives, fais d’elle une cible de plus pour les associations de défenses des Juifs.

 

Alors qu’elle ne s’était pas présentée à l’audience du 8 septembre et de mercredi, le parquet avait requis trois mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité contre cette dernière et elle encourait jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Cependant, elle a été condamnée à verser une amende de 300 euros à huit des treize organisations qui se sont constitués en partie civiles.

 

Par ailleurs, Fristot, professeure d’allemand remplaçante, a été suspendue par l’éducation nationale, “ provisoirement” selon ses avocats.