Le virus “grippe de la tomate” a été détecté en Inde le 6 mai et recense déjà 80 cas. Ce nom vient des cloques rouges et rondes qui apparaissent sur les mains, les pieds, la bouche et les fessiers des individus infectés.


La “fièvre de la tomate” sévit sur la côte tropicale de Malabar. Elle serait horriblement irritante et extrêmement douloureuse. Les éruptions cutanées qu’elle provoque sont semblables à celles de la variole du singe. D’autres symptômes comme : nausée, diarrhée, forte fièvre, toux, éternuements, écoulement nasal, douleurs articulaires, crampes d’estomac et vomissements ont été enregistrés. Les jambes et les mains peuvent aussi changer de couleur.


“Ce n’est pas une maladie mortelle, mais elle est contagieuse et peut se propager d’une personne à l’autre, bien que les véritables modes de propagation soient toujours à l’étude” déclare le Dr Subhash Chandra, professeur adjoint de médecine interne à l’institut des sciences médicales d’Amrita, à Kochi.


Sa prévention requiert l’isolation de tout individu infecté, et les ustensiles, vêtements et autres objets utilisés par un malade doivent être désinfectés.
Selon le Pr Antoine Flahault, directeur de l’institut de santé globale de Genève, il s’agit d’une maladie endémique de l’Etat indien du Kerala. Elle est pour le moment contenu en Inde. Il n'y a pas de traitement connu pour cette maladie qui ne touche principalement que les enfants de moins de 5 ans. Les symptômes disparaissent d’eux-mêmes en 8 à 10 jours, si des soins de support sont prodigués. Tels que boire beaucoup de liquides et se reposer au lit.


Les virologues indiens estiment qu’il est peu probable qu’elle devienne une maladie majeure, Le Dr K. Krishnan, ancien directeur du Département de la santé publique du Tamil Nadu, l’Etat voisin du Kerala, dit que cette maladie pourrait être un variant du syndrome pieds-main-bouche.

On verra bien ce que l'OMS aura à dire.