6 mois de prison pour l’agression sexuelle d’onze de la part leur professeur de Gymnastique.

Mardi 06 juillet, le verdict est tombé. Un professeur de gymnastique pédophile est condamné à une peine de six mois de prison pour agressions sexuelles sur des enfants âgés de 5 à 12 ans au moment des faits. Ceux-ci ont eu lieu de 2013 à 2018.

La loi française, protège-t-elle suffisamment ses enfants victimes de pédophilie ?

Le coach sportif, recruté par des parents pour les périodes périscolaires, s’est adonné à des attouchements sexuels sur 11 mineurs, comptés parmi ceux qu’il encadrait. Malgré tous ces méfaits, il n’ira pas en prison.


Gilles Lejeune, 57 ans, a été condamné par le tribunal de Montauban à une peine de deux ans, dont dix-huit mois avec sursis, et six mois ferme de détention à domicile sous surveillance électronique avec obligation de payer les soins physiques et psychologiques de ses victimes plus une indemnité de 2000 euros par famille des jeunes victimes.


Selon la psychiatre Muriel Salmona, présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie : “on évalue que chaque année 130.000 filles et 35.000 garçons ont subi des viols et tentatives de viols”. Face à ces atrocités, il est important pour l’Etat de renforcer la loi et les sanctions pénales au sujet des agressions sexuelles sur mineur.

De quoi attirer l’attention des politiques français : un cas récent en Allemagne.

Münster, située dans l’ouest de l’Allemagne, a vécu une sombre histoire. Celle d’une agression de deux mineurs dans un abri de jardin. Âgés de 5 et 10 ans, ces mineurs ont été drogués avant d’être abusés. Des scènes qui ont été filmées et diffusées sur le darknet, montrent des actes horribles et profondément troublants exercés sur des enfants.
Quatre hommes jugés pour pédophilie ont été mis aux arrêts, avec des peines encourues de 10 à 14 ans de prison. Avec eux, la mère du principal accusé qui a été condamnée à 5 ans de prison pour complicité.

Qualifiés de crimes, ces actes ont poussé l’Allemagne à renforcer les mesures judiciaires contre les prédateurs sexuels sur mineurs, avec des peines passibles de 15 ans d’emprisonnement.